A aucun moment, on ne pensait que le tennis allait occuper une place importante importante au sein du mouvement sportif local et même national. Tout est parti d'une rencontre entre hommes lors d'un mariage organisé au niveau du court de tennis à l'abandon. Lors de la discution, l'idée est apparue pour relancer cette discipline. Situé au quartier «Bendar» non loin du marché hebdomadaire de Boufarik, le club qui porte aujourd'hui, le nom de «Mitidja Tennis Club de Boufark» est tout d'abord, une école avant d'être un club de performence. D'ailleurs, au vu du travail entrepris, la volonté de réussite suscita une joie profonde de la part des parents des athlétes mais aussi de l'encadrement du club. Hocine Bendar, l'actuel président de la section du MTCB, nous a déclaré qu'en décidant d'entreprendre les démarches pour relancer cette discipline sportive, il n'avait jamais pensé que cela allait connaître l'engouement qu'elle a aujourd'hui. Il convient de souligner qu'en peu de temps, plusieurs noms ont émergé, c'est le cas de Azzouni Mouna, Adjali Nihel et Ines, les frères Ghezal Youcef et Sarah, Salhi Sihem aux côtés de Boudjadi Ines et Bentebka qui ont réussi à s'imposer tant au plan national que continental. Le développement que le club a connu, a permis la dotation d'un programme d'aménagement des installations pour les quatres courts, ainsi que la realisation d'un bloc administratif et des vestiaires sans oublier l'éclairage. Lors de la visite de travail que le wali a effectuée la fin de semaine écoulée à la commune de Boufarik, il n'a pas manqué de s'informer de l'état d'avancement du projet tout en encourageant les responsables concernés. Avec ce qui a été conçu, le MTCB a gagné de belles installations qui pourront donner à la discipline et à la ville, une nouvelle dimension au plan sportif. Cependant, certains parents d'athlètes que nous avons rencontrés, nous ont fait part de leur souhait de voir un jour un des courts au toit couvert, compte tenu des conditions climatiques que connaît la région en période d'hiver et qui privent les athlètes de s'entraîner.