Les attaques israéliennes sur un centre militaire près de Damas visaient à empêcher les transferts d'armes entre l'Iran et le Hezbollah. Le général de l'armée iranienne dément. Le chef de l'armée iranienne a démenti lundi la présence d'armes iraniennes sur les sites visés par Israël en Syrie, tandis que le ministre de la Défense a menacé Israël «d'événements graves» sans préciser lesquels, a rapporté le site des Gardiens de la révolution. Le général Massoud Jazayeri, l'adjoint du chef d'état-major des forces armées a «rejeté la propagande des médias occidentaux et israéliens affirmant que des entrepôts d'armes iraniennes aient été la cible» de la série de raids menée récemment par l'aviation israélienne, selon Sepahnews.com, site de l'armée d'élite du régime islamique. «Le gouvernement syrien n'a pas besoin d'armements iraniens et ce genre d'informations font partie de la guerre de propagande et psychologique» contre la Syrie, a-t-il ajouté, faisant référence aux déclarations d'un responsable israélien qui avait assuré que le raid visait «des missiles iraniens destinés au Hezbollah». De son côté, le ministre iranien de la Défense, le général Ahmad Vahidi, a demandé à la communauté internationale d'empêcher Israël de mener ce genre d'attaques «car sinon des événements graves se produiront dans la région et les Etats-Unis et le régime sioniste n'en seront pas les gagnants», a-t-il prévenu. Israël a mené vendredi et dimanche deux raids en Syrie, affirmant vouloir empêcher un transfert d'armes au Hezbollah libanais, allié de Damas et de Téhéran. Selon la Syrie, l'Etat hébreu a frappé dans la nuit de samedi à dimanche trois positions militaires au nord-ouest de Damas avec des missiles tirés par des avions venus d'Israël via le Liban.