Une dizaine d'entreprises publiques éligibles à une introduction à la Bourse d'Alger a été identifiée, a-t-on appris lundi auprès de la Commission de surveillance des opérations de bourse (Cosob). «Une liste d'une dizaine d'entreprises publiques nous a été remise. Actuellement, nous sommes au stade de l'évaluation technique de ces entreprises pour décider de leur éligibilité à l'introduction à la Bourse d'Alger», a indiqué une source de la Cosob qui s'est contentée de citer quelques secteurs d'activité de ces entreprises. Selon la même source, une fois l'étude technique terminée et la liste des entreprises qui remplissent les conditions requises arrêtée, elle sera proposée à la prochaine réunion du Conseil de participation de l'Etat (CPE) qui statuera sur les entreprises qui seront introduites à la Bourse et à quelle hauteur devrait être ouvert leur capital. «Le processus est bien avancé et dans quelques jours la liste sera fixée», précisant que les entreprises identifiées jusque-là relèvent des secteurs des finances, de l'industrie, des télécommunications et des ressources en eau. Une opération d'identification de plusieurs entreprises publiques de taille moyenne éligibles à une introduction en Bourse a été lancée, avait annoncé le ministre des Finances, Karim Djoudi, il y a quelques jours. «Nous avons saisi certains départements ministériels consécutivement à une instruction du Premier ministre en vue d'une identification des entreprises publiques, de taille moyenne, éligibles à une introduction en Bourse», avait-t-il déclaré en marge d'un séminaire sur les avantages de l'introduction en Bourse organisé par la Cosob. En 2012, des amendements ont été introduits sur le règlement général de la Bourse d'Alger dans le but de réorganiser le marché boursier national par la création de trois compartiments dont un marché principal réservé aux grandes entreprises, un marché dédié aux PME et un troisième marché destiné à la négociation des obligations assimilables du Trésor (OAT). Les conditions d'admission des PME au marché boursier ont été ainsi «significativement» assouplies. Pour doter l'économie nationale d'un marché de capitaux efficient permettant d'assurer une alternative de financement saine et de garantir une mobilisation et une affectation optimale de l'épargne nationale, le ministre avait souligné la nécessité d'inciter les sociétés à recourir au marché financier.