L'enseignement supérieur connaît de nos jours, un grand développement par rapport aux années passées grâce aux programmes prioritaires qu'avait tracé le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika pendant son mandat présidentiel. Or, parmi les premiers points essentiels qu'avaient connus les universités algériennes et en particulier la faculté d'Annaba, c'était l'amélioration de l'enseignement et l'ouverture dans les recherches scientifiques. Dans ce cadre, il faut noter que les infrastructures de l'université Badji Mokhtar sont constituées de 7 facultés, 40 départements, 7 écoles doctorales et 60 laboratoires de recherches, indique-t-on. Un nombre de 1 854 enseignants permanents dont 229 professeurs et 1 080 maîtres-assistants exercent d'ores et déjà au sein de cette grande sphère pédagogique. Il faut ajouter à cela 480 enseignants vacataires, 1 152 personnels administratifs et 769 contractuels. D'après le système LMD l'université en question a projeté des offres de formations soit, souligne-t-on, 137 cas dans 18 filières pédagogiques pour 147 cas au niveau master et 11 cas pour le niveau doctorat. L'université Badji Mokhtar à Sidi Amar est formée de 3 grandes facultés universitaires réparties en 19 départements pédagogiques notamment les facultés de sciences de l'ingénieur, des sciences et des sciences de la terre pour un nombre de 11 153 étudiants inscrits en cycle et où est basé le siège central du rectorat. Le campus de Sidi Achour de son côté, comprend deux facultés universitaires renfermant six départements pour 11 089 étudiants qui suivent des études dans les facultés des sciences économiques et des droits. Le campus d'El Bouni 1, qui est très récent, renferme une faculté des lettres et des sciences humaines pour un nombre de 13 811 étudiants. Tandis que celle d'El Bouni 2, qui est mitoyenne, abrite deux facultés pour six départements pédagogiques notamment les sciences médicales au profit de 11 295 étudiants. L'institut INESM à Annaba qui possède trois départements accueille pour sa part, 53 17 étudiants pour la filière des sciences médicales. Dans ce chapitre, il y a lieu de relever que les œuvres universitaires de Badji Mokhtar renferment dix résidences ayant une capacité de 8 842 lits et 37 bus assurent quotidiennement un transport permanent pour des lignes intra-muros. Le recteur de l'université, le professeur Kadi est bien connu dans la sphère des médecins de haut niveau à Annaba et ailleurs. D'ailleurs, il a remarqué qu'il existait toujours un manque de personnel pédagogique au sein de cette importante société d'intellectuels, aussi il a réussi à lancer un programme de formation pour le personnel de l'université, comme il prévoit des aménagements des amphithéâtres et des salle de cours à Sidi Amar, une ouverture aussi de l'université vers l'extérieur avec des manifestations culturelles et scientifiques. Il est également prévu la réalisation de deux résidences universitaires d'une capacité de 3 500 lits, une école préparatoire des sciences et techniques, une bibliothèque au pôle d'El Bouni, un centre de recherches en mines et métallurgie, une structure régionale d'analyses physico-chimiques et un campus universitaire pour la faculté des langues située au quatrième pôle d'El Bouni, indique-t-on. L'université de Badji Mokhtar se modernise Certainement, ces dernières années ont été fructueuses pour des milliers de nouveaux étudiants qui se sont retrouvés dans un milieu estudiantin très favorable par rapport aux années 1990 pour lesquels les bibliothèques manquaient énormément d'ouvrages d'études. Or, depuis la nomination du professeur Kadi Abdelkrim au poste de recteur de l'université Badji Mokhtar d'Annaba, il s'était alors valorisé sur plusieurs niveaux d'études et surtout sur l'amélioration des conditions de vie interne. Les sept facultés gèrent aujourd'hui, leur budget indépendamment selon leurs besoins mais sous le contrôle de l'administration centrale. Dautre part, le développement de l'université passe systématiquement par la valorisation des ressources humaines et par l'amélioration du statut des employés par la promotion, souligne-t-on. De nombreux projets ont été exécutés pour l'élargissement de cette grande faculté, à savoir l'ouverture d'une école nationale des mines et de métallurgie à l'ex-CEFOS à Sidi Amar, le transfert des facultés de droit et de médecine vers le pôle universitaire d'El Bouni avec un renforcement dans la recherche scientifique qui se fera par l'ouverture de 40 nouveaux laboratoires entre Sidi Amar et El Bouni. D'après des constatations faites, il y a eu ces derniers mois un remarquable recul des grèves d'étudiants par rapport aux années précédentes.