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La guerre contre l'Iran aura lieu
Publié dans La Nouvelle République le 29 - 05 - 2013

Il y a deux ans nous avions annoncé que «la guerre contre l'Iran n'aurait pas lieu pour le moment», alors que les pseudo- analystes internationaux prédisaient l'attaque imminente d'Israël contre l'Iran au motif que le bouffon de Jérusalem s'agitait énormément. L'année 2013 est bien engagée et nous attendons toujours l'imminente frappe contre l'Iran.
Elle a eu lieu pourtant cette première frappe... Personne ne l'a vue parce que tout le monde regardait dans la mauvaise direction, y compris l'expert Robert Fisk qui écrivait ceci dans le quotidienThe Independent : «Des lumières apparaîssent dans le ciel de Damas. Un autre raid israélien – «audacieux» bien sûr, selon les partisans d'Israël. C'est le deuxième raid en deux jours contre des dépôts d'armes et des installations militaires de Bachar al-Assad. L'histoire est déjà connue : les Israéliens auraient voulu empêcher une cargaison d'armes de fabrication iranienne – comprenant des missiles Fateh-110 – de parvenir dans les mains du Hezbollah au Liban». Il y a deux ans, dans l'article précité, nous avions indiqué les paramètres de l'équation Syrie-Iran-Russie-Etats-Unis-Chine ; nous les reprenons sommairement : 1. Derrière Israël – la petite entité paria excitée – il y a le vrai patron, l'impérialisme américain aux abois – pas du tout triomphant et pas du tout à même de remodeler un Grand Moyen-Orient renouvelé. Les USA en crise économique sévère, en faillite financière, surendettés, ayant délocalisé leur industrie lourde vers leur pire ennemi, la Chine... mais conservant pour un temps un avantage militaire qui se dégrade peu à peu (le pays de l'Oncle Sam ne sait plus fabriquer l'avion F-35, ni un porte-avions de nouvelle génération, ni une station spatiale). Sans oublier bien entendu la coterie des pays impérialistes européens et canadien regroupée sous le sceptre de l'OTAN. 2. Derrière l'Iran il y a la superpuissance industrielle et économique chinoise montante et la puissance militaire et nucléaire russe ainsi que quelques pays de leurs alliances militaires respectives, tous prêts à en découdre avec le camp de l'OTAN. Derrière ces guerres mortifères il y a l'impérialisme en déclin Dans leur guerre désespérée pour s'accrocher à leur statut déglingué de première puissance militarisée, les Etats-Unis lancent une offensive militaire après l'autre dans le but de conserver ou de s'emparer de tel ou tel marché, tel ou tel gisement de ressources naturelles ; tel ou tel oléoduc et gazoduc ; telle ou telle région d'exploitation de la main-d'œuvre, d'expropriation de la plus-value et des sources de profits. Si elle ne peut s'en emparer, la puissance américaine malveillante les détruit pour que personne ne puisse en bénéficier, surtout pas son ennemi juré, la Chine. Pour les raisons qui sont les siennes, l'impérialisme états-unien, après avoir réglé la question de l'ex-Yougoslavie-Serbie a décidé depuis plusieurs années que la sous-région du Moyen-Orient et du Nord de l'Afrique étaient les aires où il devait guerroyer très violemment pour arrêter puis repousser les puissances impérialistes envahissantes : Chine, Russie et leurs alliés. Le tout a débuté après 1979 (invasion soviétique de l'Afghanistan) par l'infiltration de djihadistes en guerre sainte contre legouvernement national afghan et le social-impérialisme envahissant ; puis s'est poursuivi en 2001 par l'invasion américaine et la destruction de ce pays semi-féodal. L'objectif stratégique américain n'était pas de s'emparer des casseroles, des ânes et des chamelles afghanes – des champs de pavot, ça oui certainement, mais de se positionner stratégiquement – militairement – au sommet du Moyen-Orient. De ce camp de base – à partir de ce verrou – l'Amérique se croyait à même d'attaquer facilement dans toutes les directions à la fois, vers la mer Caspienne et les anciennes républiques soviétiques (les plus grands gisements de gaz et de pétrole encore sous-exploités dans le monde) ; en direction de l'Iran – pays sorti en 1979 du giron de l'alliance impérialiste américaine et transformé depuis en «électron libre» cherchant à jouer les matamores parmi la fumiste alliance des non-alignés... 120 pays tous plus alignés les uns que les autres. Pire, l'Iran indépendant osait commercer son pétrole sans utiliser le dollar américain, devise de réserve forcée pour l'échange international. Et l'exemple se propageait à d'autres pays exportateurs. En direction de la Chine (régions autonomes du Ouïgour et du Tibet) et en direction du Nord Pakistan – régions tribales que son allié pakistanais ne parvenait pas le moins du monde à contrôler dans l'éventualité d'attaques à mener contre tout projet d'oléoduc chinois visant à l'approvisionner en pétrole d'Iran et de la mer Caspienne. Le Liban fut la seconde victime de ce plan machiavélique de la superpuissance qui avait amorcé son déclin souverain. Occupation israélienne, puis guerre civile destructrice et nouvelle tentative d'invasion israélienne (2006) ont permis aux Américains de détruire le pays sans jamais le mater, ni le ramener dans le giron occidental. La portion de la bourgeoisie nationale libanaise, regroupée autour du Hezbollah, a su maintenir le pays hors de l'hégémonie américaine et pas encore sous la botte russo-chinoise, mais sous forte influence iranienne...Encore l'Iran décidément. L'Irak fut la troisième victime de ce plan diabolique pas du tout mis au point dans les bureaux de Bildelberg comme l'attestent certains mais au Pentagone, le cœur névralgique de l'impérialisme états-unien en déclin. Dès 2003 le pays fut envahi et détruit et aujourd'hui encore ce pays martyr est scindé en trois entités (Kurdistan Nord sous influence israélienne – Centre Sunnite sous influence états-unienne – et Sud Chiite sous hégémonie iranienne et cette misérable nation n'en finit plus d'expier sous les coups portés par les armées privées financées par les pays de l'OTAN, par l'Iran et par les pays du Golfe et par tous les seigneurs de guerre qui se disputent sa dépouille ensanglantée. Le Yémen et la Somalie en situation de contrôle du verrou de la mer Rouge ; le Soudan scindé en deux pour chasser les entreprises chinoises de cette fournaise pétrolière furent des victimes successives des plans sataniques américains. L'Egypte et la Tunisie où le changement de la garde s'est finalement imposé, bon gré mal gré par la force des insurgés, et la Libye où rien n'est terminé comme nous l'avions annoncé, ont été les victimes suivantes. Et voici venu le tour de l'Iran Mais auparavant une répétition générale s'imposait. L'Iran c'est autre chose que le Liban ou l'Afghanistan. Un pays de 78 millions d'habitants, 18e puissance économique mondiale, 2e producteur de pétrole, premier gisement prouvé de gaz naturel, doté d'une armée puissante, et disposant d'alliés assurés (Russie et Chine), alliés qui se sont laissés tromper en Libye de Kadhafi, pensant que les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, une fois gobé ce pays, grâce à leur silence empesé, les chacals occidentaux laisseraient les autres amis de la Russie en répit. Cette fois Russes et Chinois ne se laisseront pas méprendre ni surprendre, ni en Syrie, ni a fortiori en Iran. (A suivre)

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