Les épreuves de l'examen du baccalauréat, session de juin 2013, ont débuté hier dans de bonnes conditions à travers le territoire national. Toutes les conditions humaines, matérielles, sécuritaires et sanitaires étaient réunies dans les centres d'examens pour permettre aux candidats de passer cette épreuve. Deux matières, sciences islamiques et littérature arabe, étaient au programme au premier jour de l'examen du baccalauréat. D'après l'avis de quelques candidats, les questions étaient à leur portée. Au lycée d'El-Idrissi, à Sidi M'hamed à Alger, plusieurs élèves sont déjà sortis des classes après avoir passé l'épreuve de la matinée à savoir la littérature arabe. Pour la majorité, les deux sujets proposés au choix étaient plutôt abordables. «Avant d'entamer l'examen , j'avais la peur au ventre ainsi qu'un stress incontrôlable. Mais en ayant la feuille du sujet entre les mains je me suis soulagé en voyant les questions qui n'étaient pas tellement difficiles. J'avais la réponse et j'ai bien géré l'épreuve», a soufflé Farid, qui passe son bac pour la première fois. Assise sur un banc face au lycée, Soumia, candidate libre, soutient que «le sujet était normal mais le trac ne l'a pas quitté un moment, notamment avec le dispositif de surveillance exagéré. Pour la majorité des candidats, le contenu des sujet n'était pas hors, le programme étudier durant l'année scolaire, les questions sont à la portée de tous les élèves. Pour la surveillance, les candidats nous ont renseigné, que «Quatre enseignants assuraient la surveillance dans chaque classe d'examen». Toutes souriantes, Amina et Meriem, élèves dans ce même lycée, affirment que les sujets proposés étaient à leur portée. «J'ai opté pour le sujet de poésie. C'est un texte que j'ai senti, c'est un domaine que je maîtrise», dira Amina pour justifier son choix. Se disant très confiante, sa copine Meriem a, quant à elle, planché sur le deuxième sujet. «Le sujet était abordable voire facile pour moi», par contre, Nadia avouera : «j'ai rencontré quelques difficultés mais dans l'ensemble, le sujet était abordable». D'autre part, à cette occasion, les directeurs ont souligné l'importance de réunir toutes les conditions matérielles et humaines pour le déroulement de cet examen, appelant les candidats à se concentrer et à lire attentivement les questions. Par ailleurs, des médecins et psychologues ont eux aussi, été mobilisés à travers les différents centres d'examen de la capitale en vue d'une prise en charge des candidats. Plus de 560 000 candidats se présentent cette année à l'examen du baccalauréat qui durera jusqu'à jeudi, dont plus de 68 800 candidats étaient attendus au niveau des wilayas du Sud du pays. Toutes les conditions nécessaires au bon déroulement de cet examen, ont été réunies par les autorités locales de Tindouf, Adrar, Béchar, Naâma, El-Bayadh, Laghouat, Ghardaïa, Tamanrasset, Illizi, El- Oued et Ouargla, selon notre source. A noter que le ministre de l'Education nationale Abdelatif Baba Ahmed, qui poursuit sa visite dans la wilaya de Ouargla, avait donné le coup d'envoi des épreuves du baccalauréat (session juin 2013) à partir de cette wilaya, en présidant une cérémonie d'ouverture des plis du sujet de l'épreuve de langue arabe, pour la filière lettre et philosophie, au lycée «El Kawarizmi» de la cité Tazagrart au chef- lieu de la wilaya.