Les épreuves de l'examen du brevet d'enseignement moyen (BEM) ont commencé hier à travers le territoire national. Un examen essentiel pour l'acquisition du brevet d'enseignement moyen, pour que le candidat obtienne l'accès en première année secondaire. Pour cette année, selon les chiffres de l'Office national des examens et concours (Onec), 603 239 candidats passent l'épreuve. Le nombre de candidats scolarisés est de 594 690 (98,58%), dont 311 002 filles et 8 549 candidats libres. De plus, 2 832 candidats sont issus des écoles privées et 4 503 autres sont issus des centres de rééducation. En outre, pour les épreuves d'éducation artistique et plastique, ces examens concernent 51,50% des candidats et 176 897 candidats passent les épreuves de musique. Le nombre de candidats qui passent les épreuves d'EPS est de 577 391 élèves (97,09%). A cet effet, pour le département de Baba Ahmed, toutes les dispositions ont été mises en place pour la réussite de cet examen. Aussi, 145 000 enseignants sont mobilisés pour cet examen, dont 110 000 pour la surveillance et 35 000 pour la correction, répartis à travers 2 226 centres de déroulement d'examen et 64 centres de correction. En plus, 5 000 observateurs sont chargés de veiller à la régularité du déroulement de l'examen. Concernant les conditions d'admission en 1re année secondaire, les candidats qui obtiendront une moyenne égale ou supérieure à 10/20 à l'examen du BEM décrocheront automatiquement leur brevets d'enseignement moyen et débuteront à cet effet leurs études au lycée. Les résultats seront proclamés le 2 juillet 2013. Rappelons qu'un taux national de réussite de 72,10% avait été enregistré en 2012, soit 550 232 candidats ont été admis sur 768 491. Pour cette année, le ministère estime que le taux de réussite sera nettement meilleur en raison de quelques réajustements opérés dans le programme. Espérons que les perturbations que le secteur de l'éducation a connues cette année n'auront pas de répercussions sur les résultats de l'examen. Car à voir les mouvements de grève et de protestation régulièrement observés durant des mois par les travailleurs de l'éducation, notamment par les enseignants, la peur des conséquences de ses perturbations sur les résultats de cette épreuve s'est installée, surtout du côté des parents d'élève qui craignent leur impact sur l'avenir de leurs enfants.