La deuxième réunion du groupe de travail régional sur le renforcement des capacités de lutte antiterroriste au Sahel dans le cadre du Forum global de lutte contre le terrorisme (FGCT) s'est ouverte, lundi, à d'Oran. La cérémonie d'ouverture s'est déroulée en présence des deux co-présidents du Groupe de travail régional, Kamel Rezag Bara, conseiller à la présidence de la République et Mme sabine Nolke, représentante du ministre des Affaires étrangères du Canada ainsi que de Belkacem Sahli, secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger. Le FGCT est un mécanisme multilatéral lancé à New York en septembre 2011. Il vise à renforcer l'architecture internationale de lutte contre le terrorisme transnational et à établir une coopération internationale renforcée en mobilisant l'expertise et les ressources nécessaires. Membre fondateur du Forum qui comprend 28 pays et deux organisations internationales (Nations unies et Union européenne), l'Algérie co-préside avec le Canada le groupe de travail régional sur le Sahel. La première réunion de ce groupe s'est tenue à Alger, en novembre 2011. Elle avait abouti à l'adoption d'un plan d'action qui fera l'objet d'une évaluation et d'une actualisation à l'occasion de cette deuxième rencontre, souligne-t-on. La dimension mondiale du terrorisme au Sahel soulignée à Oran La dimension mondiale du terrorisme dans la région du Sahel a été soulignée, lundi à Oran, par Kamel Rezag Bara, conseiller auprès du président de la République, dans son allocution à l'occasion de l'ouverture des travaux de la deuxième réunion du groupe de travail régional sur le renforcement des capacités de lutte antiterroriste au Sahel (GCTF). «Nous ne pouvons considérer, comme un phénomène national ou local, ni dans ses motivations, ni dans ses implications, le défi du terrorisme au Sahel», a indiqué M. Bara, ajoutant que la lutte contre ce fléau «implique une coopération entière et transparente». Il a par ailleurs estimé que la présence d'une trentaine de pays, membres du Forum global de la lutte contre le terrorisme (GCTF), pour participer aux travaux de cette deuxième réunion, est le signe «de la disponibilité renouvelée de la communauté internationale à œuvrer avec les pays du Sahel» pour contrer le terrorisme et le crime organisé, considérant les deux phénomènes indissociables. M. Rezag Bara a considéré que la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel «passe nécessairement par l'élimination des fléaux qui le nourrissent, notamment la pauvreté, l'exclusion et les déficits de gouvernance», notant que les groupes terroristes tentent d'exploiter les faiblesses structurelles des pays de cette région pour les déstabiliser. L'Algérie, co-présidente du groupe du travail régional, est confiante quant à la concrétisation des résultats tracés dans le cadre du Forum, a conclu Rezag Bara, soulignant toutefois la nécessité de dresser un bilan de ce qui a été accompli depuis la tenue de la première réunion d'Alger en 2011