Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a appelé, hier à Alger, les 14 walis des villes côtières mais aussi les ministres présents à travailler ensemble et créer un environnement de convivialité pour la saison estivale 2013. Il veut que toutes les commodités nécessaires soient réunies afin que les citoyens notamment les jeunes ne manquent de rien. Il a parlé de la sécurité, de l'hygiène, les connexions internet notamment le wifi dans les espaces communs et même les plages, de l'ouverture des commerces jusqu'à tard la nuit, les moyens de divertissements et de loisirs ainsi que les activités culturelles et sportives. «Nous devons regagner la confiance entre les Algériens. Pour cela nous avons donné toutes les prérogatives aux responsables locaux, walis et maires, pour relancer la dynamique de la croissance du pays et réduire la culture de la haine, héritée des années 90», a-t-il déclaré. L'objectif fondamental de l'Algérien, soulève-t-il, est de vivre «décemment et d'être en sécurité et cela est possible si nous partageons les prérogatives et les responsabilités entre wali et élus». Sellal a indiqué que toutes les orientations et conclusions tirées de cette rencontre doivent «impérativement» être communiquées par les walis aux élus locaux, car, «il est temps qu'ils prennent leurs responsabilités dans la mise en œuvre des actions du gouvernement même pour les actions sociales du Ramadhan. Ils doivent assumer pleinement leurs responsabilités conformément aux codes communal et de wilaya». A ce propos, il a annoncé qu'une rencontre regroupant les présidents des Assemblées populaires communales (P/APC) et les chefs de daïras se tiendra dans les prochains jours pour discuter des modalités de travail et des objectifs à atteindre. Le Premier ministre a incité les présents particulièrement les walis à faire tout ce qui est possible pour assurer un été et un Ramadhan bien organisés avec plein d'activités d'animation et de divertissement pour être à la hauteur des espérances des Algériens jusqu'à ce que ces derniers «se lassent de tout avoir».