Un forum économique et des rencontres B to B ont eu lieu, hier à Alger, entre des hommes d'affaires espagnols venus de la région de Valence et des Algériens pour décrocher d'éventuels partenariats dans divers secteurs économiques. Le ministre algérien de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Cherif Rahmani, a indiqué à cette occasion que ce forum s'inscrit dans le cadre de la création d'éventuels partenariats non pas entre les Etats mais plutôt entre les régions, à savoir l'Algérie et la province espagnole de Valence, d'autant plus que leurs échanges commerciaux ne dépassent pas un millions de dollars. Selon le ministre, la venue de cette délégation de la région autonome de Valence, une des plus grandes régions européennes et qui a des performances économiques reconnues dans l'Europe d'aujourd'hui, est une opportunité importante pour l'Algérie pour créer des partenariats dans des filières et des branches où il y a une complémentarité importante. Une opportunité à saisir parce qu'«il y a un savoir-faire à Valence et une demande de la partie algérienne, et ce, dans l'objectif de construire un savoir-faire et une technologie ; améliorer nos produits et nos gammes ; réduire notre dépendance en matière d'importation et nous inscrire dans une dynamique de croissance», explique-t-il. «Créer de tels partenariats, poursuit-il, est dans l'intérêt de l'homme qui va bénéficier d'un transfert de savoir-faire et de compétences pour qu'il puisse élever son niveau, et avoir une plus grande compétitivité et améliorer les performances de l'entreprise. C'est aussi dans l'intérêt du consommateur final qui aura le droit à des produits de qualité construits et fabriqués en commun entre l'entreprise algérienne et l'entreprise valencienne. Le président de la région autonome de Valence, Alberto Fabra, qui était à la tête de la délégation espagnole a souligné, quant à lui, que les entreprises de sa région ont acquis durant les trente dernières années une grande expérience faisant de la région une localité importante et bien développée économiquement. «Nous avons beaucoup avancé dans les domaines qui sont fondamentaux pour le développement d'une société à travers l'innovation et l'internationalisation et l'industrialisation. Nous voulons partager cela avec nos amis algériens, dira-t-il. Leur intérêt pour collaborer avec les entreprises algériennes permettra de faire face ensemble à des défis importants et permettre à nos deux régions de se développer et s'épanouir mutuellement.» «Nous devons travailler avec cet état d'esprit. C'est-à-dire, ce qui bon pour les uns doit être bon pour les autres. C'est dans ce sens qu'on est venus collaborer, partager et continuer à travailler la main dans la main», soutient-il. Plusieurs hommes d'affaires et investisseurs des deux pays et relevant de plusieurs secteurs tels que la construction, la métallurgie, le textile, les industries manufacturières, la chimie et la pharmacie ont participé à ce forum. Ils ont eu l'occasion d'étudier les possibilités de partenariats gagnant-gagnant pour faire des deux territoires des régions stables dans le Bassin méditerranéen par la création de l'emploi et de la richesse.