La troupe de danse libanaise Caracalla, de renommée internationale a ouvert, jeudi soir, au théâtre de la ville antique de Djemila (Sétif) la 9e édition du Festival de Djemila (2013) avec une comédie musicale intitulée «Kan Ya Makan», un spectacle alliant la finesse du geste à la justesse du mouvement soutenus par la pureté des mélodies de la musique classique universelle. L'expression spontanée et sincère de la douleur et de la joie du peuple arabe, a ému le public lors de l'interprétation d'une série de danses exécutées par 70 danseurs dont 10 artistes algériens. Ces derniers ont transporté le public dans les mystères de l'Orient et les beaux contes de mille et une nuit. Dirigée par le musicien Abdelhalim caracalla, la troupe qui se produit pour plusieurs fois au Festival est l'une des plus importantes dans le monde. Fondée en 1968 à Beyrouth, la troupe de ballets Caracalla, du nom de son créateur, considérée comme la meilleure troupe de danse au Liban et dans le monde arabe, ses danseurs reçoivent une formation classique et moderne et les créations sont très inspirées par la culture orientale. Une danse mystique des sétifiens introduisant le deuxième tableau a ensuite été exécutée par le groupe folklorique de Sétif dans des airs portés par des danseurs et des rythmes imposants donnant au spectacle un esprit festif qui a suscité l'adhésion du public. Animant une conférence de presse quelques heures avant l'ouverture officielle de la 9e édition du Festival arabe de Djemila, le célèbre chorégraphe du ballet et directeur du théâtre de Caracalla, Abdelhalim Caracalla a précisé que sa troupe est caractérisée par ses créations inspirées par la culture orientale. Avant d'ajouter : «Notre objectif à travers nos spectacles est de présenter la musique et l'identité arabes à travers le monde et on est fier d'être une troupe arabe.». En outre, il a parlé du spectacle présenté ce soir. Il dira à ce propos que cette comédie musicale est composée de trois parties dont la troisième partie du spectacle est consacrée à la musique algérienne exécutée par une pléiade d'artistes algériens dans différents styles algériens. M. Caracalla n'a pas manqué, en fin de la conférence de presse tenue à l'Hôtel «Sitifis» à Sétif de saluer les efforts déployés par l'Office national de la culture et de l'information (Onci) pour la réussite de ce genre de manifestations. La soirée d'ouverture s'est déroulée en présence des autorités locales de la wilaya de Sétif, du SG de la wilaya , M. Djamaâ Mohamed, du représentant du ministère de la Culture, Hamdi Rabah, du directeur de l'Office national de la culture et de l'information (Onci), Lakhdar Bentorki et d'un public nombreux composé essentiellement de familles et de jeunes. Intervenant à l'ouverture officielle du Festival, le directeur de la communication à l'Office national de la culture et de l'information (Onci), Samir Meftah, a affirmé que le Festival de Djemila se veut un soutien aux causes arabes. «Ce Festival est considéré comme une grande tribune envers les pays arabes pour présenter leurs cultures et qui chaque année a vu la participation d'une panoplie d'artistes en chantant pour la victoire des causes arabes», a-t-il précisé. A noter que la 9e édition du Festival arabe de Djemila se tiendra du 15 au 24 août prochain au théâtre de la ville antique de Djemila (Sétif) avec la participation de plus de 300 artistes arabes provenant de 6 pays arabes (Liban, Syrie, Irak, Emirats arabes unis, Tunisie et Mauritanie). Parmi ces artistes, on citera, la Syrienne, Rouaida Atia, Noura mint seymali (Mauritanie), Rédha Abdallah (Irak), Sofia Sadek (Tunisie), Faiz Saïd (Emirats arabes unis), Ali Dik (Syrie), Moeen Cherif (Liban) et Wael Jassar (Liban). Outre des chanteurs arabes, des artistes algériens prendront part à ce rendez-vous culturel à l'instar de cheb Khaled, cheb Billel, Kader japonais, Abderrahmane Djalti, Badji El-Bahri, Salim Echaoui, Naïma Ababsa, Bekakchi El-Khair, Toufik Nadroumi, cheb Khalas, Bariza, Hakim Salhi, Djamel Laroussi.. Des troupes folkloriques prendront part à cette manifestation.