Mustapha Benbada, ministre du Commerce, a effectué, mardi, une visite de travail et d'inspection à Batna, Hamla 2 et 3 et à N'gaous, en compagnie du wali et des autorités locales. Lors de cette visite, il a eu à constater de visu les réalisations infrastructurelles et commerciales. Les souks de proximité de Bordj El-Ghoula (centre-ville), du quartier périphérique Kechida, le souk couvert en chantier de Hamla 2 et la bâtisse neuve du laboratoire de contrôle de la qualité qui tarde à entrer en fonction ont été les principales étapes de la visite du ministre à Batna et sa nouvelle agglomération Hamla. Pour le retard enregistré concernant le laboratoire de contrôle de qualité, il serait dû à un dépassement des délais contractuels du bureau d'études en charge du dossier. D'où, selon un proche collaborateur du ministre, la nécessité d'un avenant pour permettre à cet organisme de reprendre et d'achever sa mission de suivi. Le ministre a déclaré, pour sa part, que le marché d'acquisition des équipements scientifiques pour ce laboratoire sera lancé incessamment. A signaler que ce projet est une opération centralisée gérée par le ministère et non par la wilaya de Batna. Mustapha Benbada a informé les fabricants de remorques de Batna de la suppression de la taxe qu'ils n'ont cessé de contester, un handicap économique qui est aggravé, semble-t-il, par le phénomène de l'importation des remorques de l'étranger. En recevant en audience les représentants de la Chambre de commerce et d'industrie de Batna, au siège de la Direction régionale du commerce, le ministre les a exhorté à «être au service de l'économie». «Nous avons programmé un audit de toutes les chambres de commerce et après les élections de juin, nous comptons adopter un nouveau programme basé sur une nouvelle approche», a notamment affirmé le ministre, précisant que pour encourager la création de richesse, les activités devront être revalorisées. Le ministre pour une reprise des exportations A N'gaous, connue pour la culture de l'abricot, le ministre du Commerce a visité les différentes installations de production et de conditionnement des produits Enajuc : eaux fruitées, jus et nectars, confitures et tetra pak. Selon les explications fournies au ministre par le directeur général de l'unité Benmessai Khémissi, l'Enajuc de N'gaous dispose d'une capacité de traitement et de production de 44 tonnes /heure, qui passera en 2014 à 77,5 tonnes /heure. Le site compte trois unités pour un capital social global de 1 790 millions de dinars. L'usine fonctionne grâce à un effectif de 815 travailleurs lequel sera de 1 100 en 2014. De nombreux investissements sont en cours de concrétisation tels que l'acquisition d'une ligne industrielle de traitements préliminaires des matières premières pour une capacité d'absorption de 12 000 tonnes d'abricot, de deux lignes de conditionnement combibloc et d'une ligne de bouteilles PET. Le directeur Benmessai a indiqué que le coût de ces investissements est de l'ordre de 3 999 millions de dinars. Il est à signaler que cette usine ouverte dans les années 70 à l'époque du président Boumediène a réussi plusieurs opérations d'exportation des produits Enajuc vers l'Allemagne et la Belgique. D'ailleurs, le ministre Benbada, tout en félicitant les responsables de l'unité, n'a pas manqué de les sensibiliser sur la reprise des exportations. Depuis neuf mois, c'est le groupe Mazouz qui est propriétaire de l'entreprise après un rachat des parts des anciens co-actionnaires, en l'occurrence Simagrov et Trèfle de Blida.