Dans un communiqué rendu public, le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique élargi (Cnapest) a annoncé le gel de la grève, l'annulation du sit-in national et la reprise des cours à partir d'aujourd'hui, mercredi. Le Cnapset a indiqué avoir gelé la grève tout en annulant le sit-in national prévu ce mercredi, annonçant par la même occasion, la reprise des cours à partir d'aujourd'hui. Selon le Cnapset, les deux parties se sont entendues sur la réintégration d'un membre du Conseil national du syndicat dans son poste de travail à partir du 9 octobre 2013. Il a été décidé également de ne pas procéder à des ponctions sur les salaires des grévistes et d'établir un calendrier pour rattraper les cours. Lors de sa dernière réunion tenue à Blida, le Cnapest a décidé de la poursuite de la grève pour une journée reconductible entamée le 7 octobre dernier au niveau des établissements secondaires. Au cours de la même réunion, le Cnapest a appelé ses militants à se rassembler le 23 octobre devant le siège du ministère de l'Education nationale. La décision de prolonger le débrayage, partiellement suivi à l'échelle nationale, a été prise à l'issue d'une réunion extraordinaire des membres du Cnapest représentant 43 wilayas. Pour le Cnapest, «les résultats enregistrés, suite à sa rencontre samedi dernier avec la tutelle sont «minimes et n'ont pas été scellés par des dates fixes, notamment en ce qui concerne la réintégration de l'enseignant de la wilaya de Bouira qui est aussi membre du Bureau national du syndicat, précisant que la grève ne sera pas illimitée. «Elle sera reconductible, jour après jour, à durée indéterminée, jusqu'à ce que la tutelle prenne au sérieux les doléances de la corporation». Le syndicat faut-il le rappeler insiste sur la réhabilitation de l'enseignant suspendu dans ses fonctions au motif qu'il a été «injustement sanctionné». Pourtant le ministre s'est engagé à «rouvrir le dossier du syndicaliste licencié et le réhabiliter dans le cas où il aurait été sanctionné injustement». Qualifiant la réaction du ministre de l'Education nationale de «protocolaire» et «sans engagements définis», le coordinateur du Cnapest a estimé que le débrayage était «la seule solution pour faire aboutir les revendications d'ordre social et professionnel des enseignants». Et d'ajouter «les grévistes veulent des engagements bien définis concernant la satisfaction de leurs revendications et non pas des promesses», a-t-il indiqué. Du côté du ministère de l'Education, rien n'a été filtré sur l'accord annoncé par le Cnapset.