D'après la propagande officielle, véhiculée par des médias complices des pires atrocités sur la planète, le terrorisme islamiste est ce que le monde doit craindre le plus. Pourtant, la mort de quelques individus dans des attentats ne sont rien en comparaison de la «Shoah» permanente qu'endurent les innocents Palestiniens, les condamnant à l'incarcération, tous, et à une mort atroce, ensevelis, torturés, carbonisés, etc., ou à des malformations et à toutes sortes de cancers (et bien sûr à l'inactivité forcée et à la misère), rien non plus en comparaison des souffrances qu'endurent aux quatre coins de la planète les victimes de l'Occident. Le terrorisme islamiste est l'oeuvre de quelques groupuscules, et il est prétexte à une propagande éhontée, via les médias vendus et criminels, propagande destinée à susciter et à entretenir une peur propice à l'élaboration de lois liberticides, au contrôle total des populations, à l'acceptation de guerres sans fondement réel, prédatrices, coloniales. Quelle commune mesure avec les dégâts provoqués au Moyen Orient, dans le Caucase, en Afrique, etc., pour le seul profit de multinationales carnassières ? «On a tort de penser que le terrorisme serait l'instrument des faibles. Comme la plupart des armes meurtrières, le terrorisme est surtout l'arme des puissants. Quand on prétend le contraire, c'est uniquement parce que les puissants contrôlent également les appareils idéologiques et culturels qui permettent que leur terreur passe pour autre chose que de la terreur», disait Noam Chomsky, dans son article Terrorisme, l'arme des puissants paru en décembre 2001 dans Le Monde Diplomatique. «Le terrorisme moderne est le moyen par lequel les oligarchies mènent contre les peuples une guerre clandestine qu'il serait politiquement impossible de mener ouvertement... Le terrorisme est intrinsèquement une activité contrôlée par une faction du gouvernement, agissant probablement sous l'influence de groupuscules financiers qui sont généralement l'ultime source d'autorité sur notre planète mondialisée», écrivait, à son tour, Webster G. Tarpley, dans son livre La Terreur fabriquées Cela dit, le véritable terrorisme est donc celui des puissants, des nantis, de l'Occident, et celui-là reste impuni. Jusqu'à quand ? Les peuples ne sont-ils pas en droit de réclamer justice, réparation, expiation. De Gaulle n'avait-il pas raison en déclarant que l'ONU est un «machin» inutile ? Si le contraire est vrai pourquoi cette Organisation ne joue-t-elle pas son rôle alors que l'Occident, par son comportement inique, arrogant, hypocrite, dominateur, criminel, dévastateur, réellement terroriste, est désormais en butte à l'hostilité de toute la planète. Les peuples du Sud relèvent la tête, s'émancipent, se fortifient, s'associent, entente bolivarenne ou de shangaï, pour ne citer que ces exemples, et ils s'opposent désormais à l'hydre occidentale en bloquant, à l'ONU, toutes ses propositions. Source de tous les malheurs, ruines, faillites, pauvreté, conflits, guerres, etc., l'Occident a fait de chaque individu un terroriste potentiel, le contrôlant et l'asservissant toujours plus. En attendant l'heure de la grande confrontation.