, a indiqué Abdelmalek Sellal, appelant les jeunes à rompre «définitivement» avec la culture du désespoir et du scepticisme et à adhérer au «projet national de renaissance algérienne». Le Premier ministre a achevé sa visite dans la wilaya de Blida en présidant une réunion de travail avec les élus et les représentants de la société civile de la région. Au cours de cette réunion, M. Sellal a écouté les interventions des participants et a répondu aux préoccupations de la population de Blida. Dans le même sillage, M. Sellal a annoncé l'octroi à la wilaya d'une enveloppe complémentaire de 32,57 milliardsde dinars destinée au financement de nouveaux projets dans divers secteurs d'activité. Une autre aide financière de 2 milliards a été également allouée à la wilaya au titre du soutien aux programmes communaux de développement (PCD). Dans son allocution, M. Sellal a affirmé que l'Algérie recèle d'«importants atouts lui permettant de s'ériger en un puissant pôle productif dans le bassin méditerranéen, mais aussi sur les scènes arabe et africaine», soulignant, à ce propos, que «la volonté politique existe». Dans le même contexte, le Premier ministre a mis l'accent sur la stabilité du pays, laquelle demeure «le soubassement solide sur lequel il faut bâtir l'Algérie de demain». Il a ainsi relevé l'adhésion de la population de la région de la Mitidja en faveur de la sécurité et la stabilité, à travers l'approbation de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, initiée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le recouvrement de la stabilité a permis, a-t-il dit, de résorber les retards qu'accusait la région en matière de développement, laquelle avait profondément souffert de la décennie noire. Dans le même sillage, M. Sellal, évoquant l'échéance du printemps prochain, a souligné que les Algériens se dirigent vers une élection présidentielle et «doivent faire preuve de responsabilité et avoir toujours à l'esprit que la stabilité est le seul moyen de mener l'Algérie à bon port». La visite du Premier ministre dans la wilaya de Blida a été marquée également par l'inauguration et l'inspection de plusieurs projets relevant notamment des secteurs du bâtiment, de la santé et de l'agriculture, dans le cadre de la mise en œuvre du programme du président de la République. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait indiqué samedi à Blida qu'«il n'y a aucun problème entre les rites Ibadite et Malékite» en faisant allusion aux incidents survenus récemment dans la wilaya de Ghardaïa. Les rites Malékite et Ibadite «sont proches et il n'y a aucun problème entre eux à Ghardaïa», a précisé M. Sellal en réponse aux préoccupations exprimées par la société civile de la wilaya de Blida. Le Premier ministre a annoncé, à cette occasion, qu'il partagera avec les habitants de la wilaya de Ghardaïa les festivités marquant la célébration du Mawlid Ennabaoui. «Je me rendrai à Ghardaïa la veille du Mawlid Ennabaoui pour célébrer cette fête avec les habitants de cette wilaya», a-t-il dit. Soulignant l'unité de la société algérienne, M. Sellal a appelé à contrecarrer quiconque tente de porter atteinte à sa cohésion, que ce soit par les paroles ou par les actes. Le Premier ministre a souligné l'importance de la sécurité et de la stabilité en Algérie, rappelant que le pays a su rester «debout» grâce à «sa politique judicieuse». Poursuivant son allocution, M. Sellal a indiqué que les groupes de travail issus de la dernière tripartite «sont en passe de parachever leurs travaux et soumettront prochainement leurs propositions pour la relance de l'économie nationale» précisant que ces recommandations «touchent cinq principaux axes». Il s'agit, a-t-il ajouté, de l'élaboration d'un pacte national économique et social, de la protection et de la préservation de la production nationale, de l'apport du fonds national des investissements au financement de l'activité économique publique et privée, de l'amélioration du climat et des conditions de travail de toutes les entreprises et de l'encadrement des actes de gestion dans le sens de la consécration d'un équilibre entre la protection des cadres de l'Etat et la lutte contre la corruption. La dernière tripartite a constitué ‘un tournant décisif sur cette voie, en ce sens que nous sommes parvenus à un consensus entre l'Etat, le patronat et le partenaire social sur la nécessité d'améliorer le climat d'affaires au profit des entreprises algériennes sans distinction entre les secteurs public et privé». S'exprimant sur la protection des cadres de la nation, le Premier ministre a tenu à souligner que l'Etat, (toutes institutions confondues) est déterminé à protéger ses cadres et agents, quelle que soit la fonction qu'ils occupent», appelant toutefois ces derniers à travailler dans le strict respect des lois de la République. «Nous serons du côté de tout cadre faisant l'objet d'atteinte, car il importe pour nous d'aller de l'avant et l'Etat prendra toutes les mesures nécessaires à cet effet», a affirmé M. Sellal précisant que «chaque commis de l'Etat se doit d'être au service du peuple». «L'Algérie recèle d'importants atouts à même de lui permettre de s'ériger en un puissant pôle productif en Méditerranée, mais aussi sur les scènes arabe et africaine, d'autant que la volonté politique existe», a-t-il ajouté. L'occasion était pour le Premier ministre d'appeler les jeunes à «rompre définitivement avec la culture du désespoir et du scepticisme et à épouser le projet national de relance algérienne». Il a, en outre, rappelé les plans de développement adoptés depuis 2000, lesquels ont permis de «pallier au retard enregistré durant les années 90 dans de nombreux domaines», précisant que le gouvernement «est déterminé à poursuivre son action dans le sens de la prise en charge des dossiers de l'habitat, de l'éducation et de la santé qui demeurent primordiaux pour les citoyens». Les autorités locales «sont appelées à travailler au même rythme pour s'assurer de la mise en œuvre des différents projets de réalisation des infrastructures de base et des services et à ouvrir leurs portes aux citoyens pour leur permettre d'exprimer leurs préoccupations et participer à la prise de décisions concernant les options locales de développement».