Celui qui gagne la bataille médiatique, gagne probablement la bataille politique et donc gagnera lors du scrutin d'avril prochain. Lors de cette course à la présidentielle et à l'approche du début officiel de la campagne électorale, les canditats vont tenter à convaincre les citoyens, chacun pour son compte. Ainsi, les candidats sont appelés à utiliser tous les moyens nécessaires afin de transmettre leurs messages aux votants. La presse écrite, les chaînes de télévision, la radio, l'internet avec le réseau social Facebook, les affiches,le SMS, les meetings et d'autres moyens de l'information, vont être utilisés durant cette campagne, rien que pour convaincre les Algériens à aller voter en masse. Toutes les conditions sont réunies pour assurer une bonne couverture médiatique de l'élection présidentielle du 17 avril 2014 et garantir «le même traitement» à tous les candidats, a indiqué, hier à Alger, le ministre de la Communication, Abdelkader Messahel. «Toutes les conditions sont réunies, notamment au plan technique. Nous attendons ce qui viendra de la Commission nationale de surveillance de l'élection présidentielle qui a pratiquement toutes les prérogatives voulues pour la répartition des candidats (dans leur passage à l'antenne) et même celui d'en définir le timing», a déclaré M. Messahel lors d'une visite d'inspection aux studios d'enregistrement au Club des Pins et du Centre international presse de Kouba. M. Messahel a souligné qu'une charte interne a été confectionnée à la Télévision et à la Radio algérienne pour expliquer le traitement à adopter par les équipes journalistiques avec les candidats lors de leur déplacement dans les 48 wilayas du pays et une autre concernant le traitement à adopter vis-à-vis des partis lors de leurs interventions lors de leur passage en direct à l'antenne. Il est à relever qu'à toutes les phases de l'enregistrement lors des passages à l'antenne, les candidats ou leurs représentants «y seront impliqués, dans la mesure qu'avant la diffusion de leurs interventions, une copie sera visionnée par les intéressés, qui jugeront si elle passe ou doit être revue». «En tout état de cause, ce qui sera retransmis se fera avec l'aval des candidats ou de leurs représentants», a assuré M. Messahel, estimant que tous les médias, notamment les envoyés spéciaux étrangers travailleront «à l'aise et sans problème».