A Tiaret, une grande manifestation sera marquée la fin du mois de mai, une date qui coïncide avec le grand événement du Salon du cheval (20 au 24) pour marquer le vrai jubilé des quatre frères Braik «Banus.», Benaissa, Mohamed, Kader et Zouheir a indiqué Chadli Mohamed, président de la JSM Tiaret. Elle sera la grande fête en grande pompe aux anciens du club phare de Sidi Khaled des années 1960, 1970, 1980 et 1990 pour marquer une reconnaissance aux frères Banus avec le défilé pour l'occasion, de nombreuses anciennes gloires de l'équipe nationale et la sélection oranaise, selon le boss des Bleus. Pour Mohamed, resté à ce jour l'un des baroudeurs de tous les temps, et restera l'une des figures emblématiques de la balle ronde et l'un des grands hommes que la JSM Tiaret a enfantés. Surnommé la tête et les jambes en acier des Bleus, lui aussi restera la légende vivante. L'histoire d'amour des frères Banus au football a commencé très tôt sur les terrains nus et dans les rues comme les autres jeunes talentueux. Il tapait la petite balle dans les différents quartiers populeux et autres lieux de l'ancienne Tihert. C'est là que le quarto Keita et les perles noires tentent leur chance au club de la JSM Tiaret et c'est à partir de ce moment-là que la carrière des chevronnés va prendre une autre dimension. Zouheir à l'âge de la marelle devient le jongleur avec une tête et des jambes en acier et au cours de quelques mois hisse l'emblème national sur le sol suisse, endosse le maillot de la muraille de l'équipe nationale cadette. A 13 ans, il participe au tournoi international à Annemasse sur le continent européen, et laisse son empreinte qui le mène dans la cour des grands. Annemasse, commune française implantée sur la ligne frontale suisse en région Rhône – Alpes. Zouheir et avec son corps fragile refuse des offres et des propositions et préfère rejoindre sa ville natale à côté du onze de la JSM Tiaret pour donner toute son énergie à son club à travers les saisons qui ont conduit «la lionne» aux différents paliers. Le cadet Zouheir «P'tit Banus» avec son équipe «Ezzerga», avait été la pièce essentielle du onze, à côté des Adda Maidi , Zaoui , Mansour Ardjaoui, Benyamina, Khellil, Fernane, Khellil, feu Sahraoui , Saib, l'enfant de Theniet el Had (Tissemsilt) et Ali Ayadi (Mouloudia de Batna), et beaucoup d'autres, inscrits au registre d'Or de papa Jean. Après le jubilé de Zaoui et Ould Bachir, organisé avec la participation d'une vingtaine d'internationaux de l'équipe nationale et des amis de l'Oranie, avec une assistance de plus de 35 000 présents dans les tribunes de l'OPOW Kaid-Ahmed. Tiaret se prépare et les amoureux de la balle ronde attendent avec impatience : un jubilé des plus grandioses sera organisé le 23 mai prochain en hommage aux frères Banus, a-t-on appris de Mohamed Chadli, membre du comité d'organisation, installé cette semaine par le wali. Toujours selon le comité d'organisation qui travaille d'arrache-pied pour la réussite de cet événement sportif, l'EN 82 des Madjer, Tahar Benferhat, Belloumi, Assad, Kouici, Merezkane, et autre Cerbah, aux côtés d'une sélection de l'Oranie et des anciens joueurs du club phare des Hauts Plateaux de l'Ouest, la JSM Tiaret et l'Entente de Sétif. A l'âge de 17 ans, Mohamed Banus jouera aux côtés de la muraille des Fennecs Tahar Benferhat, Krimo, Souidi Benaissa, Bermati, Kharroubi dit Japon et autres figures de proue et sur un parcours de quarante années. Il rencontre les internationaux des différentes régions tels que Lalmas, Seridi, Merezkane, les frères Zender, les frères Salhi, Boukadoum, Attoui, Fréha, Hadefi, Bouhella et la pyramide des talentueux qui a laissé des empreintes sur tous les stades. L'international Mohamed Banus qui a raté le but égalisateur devant l'équipe guinéenne lors de la rencontre amicale en date du 8 septembre 1976. Le pur produit de Sidi Khaled surnommé le Keita tiarétien, sera sollicité par de nombreux clubs prestigieux pendant toute sa carrière, mais il refuse catégoriquement les différentes offres et restera au milieu du groupe soudé composé de Krimo, Dahou, Kharoubi, Zaoui, Benaissa, Benferhat, Meridja, Ould Bachir, Laaredj et autres qui ont quitté le sol de Tiaret vers d'autres cieux après un parcours honorable au service du maillot bleu. Mohamed, qui reste un homme exceptionnel, a drivé plusieurs clubs de la région et la wilaya limitrophe durant sa carrière footballistique au service de la JSM Tiaret et aux amoureux de la balle ronde. Après un succès triomphal du jubilé Zaoui – Ould Bachir, les enfants de Tiaret et l'association des anciens joueurs et sous le haut patronage du wali de Tiaret Bousmaha Mohamed se préparent à ce grand événement avec la participation des noms en or qui ont battu la France lors des Jeux méditerranéens, à l'ère du défunt Houari Boumediene et l'Allemagne en 1982 lors de la Coupe du monde en Espagne à l'image de Betrouni, Cerbah, Drid Nasr dine, Guendouz, Assad, Belloumi... Cette grande manifestation, qui a coïncidé avec la neuvième édition du Salon du cheval. Qui est l'aîné des frères Banus ? Benaissa. Il était le maître à jouer de la grande Bleue durant toute sa carrière devant Mellakhsou, Soualhi, Seridi, Lalmas, Krokro, Fendi et le génie Guemmouh ainsi que Kalem, Amar, Fréha et autres éléments géniaux. On le compare aux meilleurs joueurs des années après l'indépendance, un redoutable dribbleur comme on le surnomme «Rih» qui pouvait mettre dans le vent n'importe quel défenseur comme l'ont dit un jour les fans tiarétiens à la galerie mascaréenne «lardh el mahi lardh». Pour Kader nul n'a besoin de son adresse, son passé mérite une reconnaissance qui a laissé des traces sur tous les terrains de football à travers l'Algérie profonde. que Dieu les garde avec son trio. Chaque club de football a son histoire et les archives du club phare de Koléa gardent toujours le nom de «Banus» sur les feuilles des matchs alors qu'il était au service national.