Dans une déclaration à la presse, la Présidente du conseil de la fédération de l'Assemblée fédérale de Russie a souligné que grâce aux efforts du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, l'Algérie demeure «un havre de paix et de stabilité dans la région». En visite en Algérie, Mme Matvienko a été accueillie à l'aéroport international d'Alger par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah. «Ma visite à Alger participe d'une volonté sérieuse et réelle», a ajouté Mme Matvienko exprimant le «grand intérêt» qu'elle accorde à l'intensification de ses contacts avec le Parlement algérien, dans le cadre de «l'amitié parlementaire et des relations bilatérales». Les relations algéro-russes reposent sur «une base solide fondée sur l'amitié et revêtent un caractère stratégique» pour Moscou, a-t-elle précisé. «Ma visite en Algérie intervient au lendemain de la présidentielle du 17 avril», a rappelé Mme Matvienko qui a adressé ses félicitations au président Bouteflika pour «les résultats obtenus». «La Russie n'avait point de doute sur les résultats obtenus par l'actuel président», a-t-elle souligné, estimant que ces résultats «traduisent l'intention et la volonté du peuple algérien et son souci de réaliser progrès et développement et de garantir la sécurité et la stabilité du pays». De son côté, le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a souligné que la visite de cette dernière en Algérie «est la plus importante» au lendemain de la présidentielle du 17 avril, qualifiant celle-ci «d'indicateur positif des bonnes relations» unissant les deux peuples et les deux pays. Cette visite «nous permettra d'échanger nos vues sur les questions d'intérêt commun, de renforcer les relations bilatérales, notamment dans le domaine parlementaire et de les hisser au niveau des bonnes relations gouvernementales». La présidente du Conseil de la fédération de l'Assemblée fédérale de la Fédération de Russie effectue une visite en Algérie à l'invitation d'Abdelkader Bensalah. Lors de sa visite de deux jours, Mme Matvienko aura des rencontres et entretiens avec nombre de responsables d'institutions de l'Etat algérien. Toujours et au sujet de la coopération algéro-russe, le représentant personnel du président de la Fédération de Russie pour la coopération avec les pays africains, président de la commission des Affaires internationales au Conseil fédéral russe, Mikhaïl Margelov, a indiqué que sa visite en Algérie «traduit clairement la solidité des relations politiques et économiques bilatérales, basées sur l'intérêt mutuel», qualifiant les relations avec l'Algérie de «la base des relations de la Russie avec les pays arabes». «Il est temps d'élargir la coopération entre les deux pays à d'autres domaines», a-t-il souligné réaffirmant la disposition de son pays à «aller de l'avant dans ce sens». De son côté, le président du groupe parlementaire d'amitié Algérie-Russie, Abdelkader Abdellaoui, a rappelé les relations d'amitié historiques liant l'Algérie et la Russie «bien que la coopération, a-t-il dit, reste en deçà du niveau escompté». Il a ajouté que le groupe d'amitié Algérie-Russie «tend à impulser les relations de coopération et à redoubler d'efforts pour les diversifier et les élargir pour qu'elles ne restent pas limitées dans les domaines énergétique et militaire». Il a estimé à cet effet que «la santé, l'enseignement supérieur, l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire, les mines, les sports et la culture sont autant de domaines d'investissement prometteurs dans le marché algérien». M. Abdellaoui a souligné, selon la même source, que «l'Algérie et la Russie devront se concerter sur l'approvisionnement de l'Europe en gaz dans un cadre mutuellement acceptable». Evoquant les questions d'actualité internationale, M. Abdellaoui a souligné «l'importance de la concertation entre les deux pays sur les questions d'intérêt commun notamment la situation en Syrie et dans le Sahel», réaffirmant le souhait de l'Algérie de «voir la Russie jouer un rôle plus grand dans le règlement de la question du Sahara occidental conformément à la légalité internationale».