La 8e édition du Salon international de l'électrotechnique, de l'automation et de l'énergie a ouvert ses portes, hier, au Palais des expositions, Safex, avec la participation de 28 exposants provenant de dix pays. En marge du Salon, le directeur de la politique environnementale et industrielle au même ministère, Karim Baba, a indiqué que «la préservation et le développement des ressources énergétiques est l'une des missions du ministère de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire». Tout en ajoutant qu'«on doit développer les énergies renouvelables pour parvenir à un mix énergétique. Il y a plusieurs projets dans les énergies renouvelables et on aura plus de perspectives à l'avenir». Toutefois, il a signalé que «c'est grâce à des Salons de ce genre que se tiennent des pourparlers business to business (B to B) pour discuter des opportunités d'investissement dans le domaine de l'énergie». Le même responsable a ajouté que l'investissement n'est pas du ressort de son ministère qui a plutôt une mission horizontale en vue de la protection de la ressource énergétique qui est sa principale mission. Ajoutant, également, que son ministère a parrainé ce Salon car «on accorde un grand intérêt au domaine énergétique à travers le développement durable et l'exploitation rationnelle des ressources afin de la préserver pour les générations futures». De son côté, le chef de division des études économiques au Conseil national économique et social, le professeur Azzedine Belkacem Nacer, a présenté une conférence sur le projet de création de l'Institut des Nations unies de développement durable à Alger (Unuiradda). Le professeur dira que c'est une initiative du Cnes qui a agi en tant que facilitateur institutionnel pour créer cet Institut dédié au développement durable. Les instruments juridiques ont été signés le 22 décembre 2013 et l'Institut dépend des rouages de l'ONU pour son fonctionnement alors que d'autres pays ont fait des démarches pour abriter cet Institut. «Il faut passer à une étape de l'économie de l'énergie tout en signalant un paradoxe car 80% de la planète vit de 20% de l'énergie et 20 % de la population vit avec 80% de l'énergie ce qui nécessite une transition énergétique dans le cadre du développement durable. A la rentrée sociale, il y a aura l'installation du premier staff de cet Institut qui aura son siège à Alger et les chercheurs présenteront leurs problématiques à l'institut», a-t-il indiqué. Pour sa part, le président-directeur général d'Algerian energy solar, Abderrahim Ouadah, a abordé le thème de la transition énergétique tout en informant que la transition énergétique implique le modèle de consommation énergétique mais également des enjeux économiques et politiques. Cette transition a pour but de parvenir à un modèle de consommation durable. Dans ce sillage, il a fait référence à la nécessité d'axer le débat sur les moyens de rationaliser la consommation et de réduire le gaspillage de l'électricité et du gaz tout en soulignant que de nouvelles sources d'énergie peuvent être utilisées à l'instar de l'énergie solaire et du gaz de schiste. Dans un document remis à la presse, les organisateurs, Fairtrade, en partenariat avec le portail algérien des énergies renouvelables et la chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie, ont indiqué lors du Salon international, que l'accent est mis sur la qualité ce qui le rend «certainement digne d'attention». Pour rappel, l'évènement s'accompagne d'un programme de conférence étalé sur deux jours sur les énergies renouvelables, l'efficacité énergétique et la transition énergétique. L'entrée au Salon et aux conférences, étant gratuite, n'est réservée qu'aux professionnels.