Il est l'un des plus jeunes chefs d'entreprise algériens. Mohamed Laïd Benamor, puisque c'est de lui qu'il s'agit, dirige l'un des groupes les plus importants d'Algérie. Fondé par en 1984 par son défunt père, le groupe Benamor s'est spécialisé dans la filière agroalimentaire, avant de se développer la conserverie alimentaire, la semoule, les pâtes alimentaires, le couscous et le développement agricole. Dans une optique de diversification, le groupe s'est récemment investi dans la promotion immobilière. Ayant l'Algérie au cœur, il a décidé d'être aux côtés des Verts au Brésil pour participer à cette belle aventure qu'est le Mondial-2014 où il est présent avec un groupe d'une quarantaine de personnes. C'est sa contribution... Votre présence au Brésil prouve votre attachement à la sélection et donc l'Algérie ? Bien sûr, comme tout Algérien d'ailleurs. Nous sommes venus au Brésil pour soutenir la sélection nationale et fêter chaque victoire. Dieu merci, cela s'est bien passé jusqu'ici. Beaucoup évoque un partenariat gagnant avec la FAF. Vous avez porté chance à l'EN Dieu merci. Nous avions dit que nous accompagnerons la sélection nationale. Nous sommes venus au moment où l'équipe nationale avait besoin de nous. Le résultat est là, nous en sommes contents. Revenons à ce partenariat, c'est un choix professionnel ou du cœur ? Nous l'avons dit à plusieurs reprises, c'est plus un choix du cœur, celui de voir l'Algérie aller de l'avant. Nous sommes une entreprise nationale qui a gagné en Algérie. Le minimum pour nous est de partager cela avec la sélection et participer à sa réussite. Un mot sur la sélection nationale ? Je reste confiant. C'est une équipe qui a du cœur même si on dit que le volet physique et technique sont importants. J'en ai d'ailleurs discuté avec des supporters sud-coréens et même des russes qui m'avaient fait cette révélation, celle que nous allions battre la Russie car les Verts jouaient avec le cœur. Nous entendons toujours cette expression qui dit mouiller le maillot. Personnellement, j'ai vu les joueurs de l'équipe nationale mouiller le maillot, c'est cela qui fait la différence. Je suis très confiant pour l'avenir. Je profite pour remercier les joueurs, le sélectionneur... pour le travail accompli. Je leur dis à tous Bravo. Vous vivez un moment exceptionnel, n'est-ce pas ? Je fais partie de ces quarante millions d'Algériens qui vivent ces moments extraordinaires, ces moments de joie immense. On apprécie vraiment ces instants. Comme l'a dit le sélectionneur, aujourd'hui, nous n'avons rien à perdre, mais tout à gagner (l'entretien a eu lieu avant le match Algérie-Allemagne, ndlr). Nous avons battu l'Allemagne en 1964 en match amical et en 1982 au Mondial espagnol, qui rappellons-le, a été finaliste. Je pense qu'on est bien rentrés dans cette compétition où tout est possible en football. Vous êtes optimiste ? Toujours optimiste. Quel que soit le résultat, on est gagnant. Nous avons des joueurs techniciens au coeur algérien, cela veut tout dire.