Trois romans algériens ont été sélectionnés à la 2e édition du «Prix de la littérature arabe» créé par la Fondation française, édition du «Prix de la littérature arabe» et l'Institut du monde arabe (IMA) de Paris, ont annoncé mardi les organisateurs de cette compétition littéraire créée en 2013. «Alger, le cri», de Samir Toumi (éditions Barzakh), «Jiwel ou l'Alchimie du bonheur» d'Abdelkader Benatia (Editions Casbah) font partie de la sélection officielle du prix, qui a retenu six titres d'auteurs originaires de pays membres de la Ligue arabe. «Ordonnances et confidences», de la Marocaine Reem Laghrari Benmehrez, «Les Gardiens de l'air» de la Syrienne Rosa Yassin Hassan, «La Traversée du K-O», de l'Egyptien Mohamed al-Fakharany et «Le Job» du Marocain Réda Dalil sont les autres titres en lice pour ce prix qui sera décerné le 26 novembre 2014 au siège de l'IMA. Le «Prix de la littérature arabe» sera décerné par un jury composé de «personnalités du monde des médias, des arts et de la culture et de spécialistes du monde arabe», annoncent encore les organisateurs dans un communiqué de presse. Pour sa première édition, le «Prix de la jeune littérature arabe» a été décerné le 8 novembre 2013 à l'écrivain libanais Jabbour Douaihy pour son roman «Saint Georges regardait ailleurs», traduit de l'arabe par Stéphanie Dujols (Editions Actes Sud/Sindbad). «Le Dernier été d'un jeune homme» de l'écrivain algérien Salim Bachi y avait notamment été sélectionné auprès de romans d'auteurs tels que Hayat El Yamani, Charif Madjalani ou encore Alia Mamdouh. Doté de 10 000 euros, le «Prix de la littérature arabe» récompense «un lauréat originaire d'un pays membre de la ligue arabe, auteur d'un ouvrage publié, roman, recueil de nouvelles ou de poèmes, écrit en français ou traduit de l'arabe vers le français».