L'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), qui est le principal importateur des blés, a décidé d'étendre ses activités au développement de la production nationale de cette denrée alimentaire de base afin d'améliorer les rendements qui demeurent très dépendants des conditions climatiques. «L'Office compte devenir un acteur dans le développement de la filière céréales en répondant aux besoins des agriculteurs qui se professionnalisent davantage», a indiqué à l'APS le directeur général de cet organisme agricole, Mohamed Belabdi. «On constate que les céréaliculteurs se professionnalisent et, par conséquent, deviennent de plus en plus exigeants. Ils demandent des variétés de semences de blé et d'intrants garantissant de bons rendements», explique-t-il. Généralement, les céréaliculteurs respectent l'itinéraire technique de production des céréales et recourent davantage aux semences certifiées. «De 2009 à nos jours, on a multiplié par huit les quantités d'engrais utilisés dans chaque campagne, alors que celles des semences sont passées de 900 000 q de semences certifiées à 2,2 millions de q», a justifié M. Belabdi. Ainsi, pour répondre à la demande des producteurs, l'Office compte introduire, en collaboration avec les instituts techniques, de nouvelles variétés à haut rendement notamment en blé tendre, et diversifier aussi la gamme des fertilisants.