Le président du CS Constantine (Ligue 1 algérienne de football), Omar Bentobal, a indiqué hier qu'au «pire des cas», le match des 16es de finale de la Coupe d'Algérie disputé vendredi face à l'USM Bel-Abbès (1-0, ap) «sera rejoué», suite aux réserves formulées par l'équipe adverse après la participation de trois joueurs étrangers en même temps. «Nous ne craignons rien. C'est vrai que nous avons commis une faute technique de faire jouer trois joueurs étrangers en même temps dans cette rencontre, ce qui n'est pas conforme au réglementation (ndlr, article 14 du code disciplinaire), mais cette dernière concerne le championnat et non pas l'épreuve de la Coupe d'Algérie. Au pire des cas, le match sera rejoué», a affirmé le premier responsable du CSC au site du club. Le CSC qui s'est qualifié vendredi aux 1/8es de finale de la Coupe d'Algérie en battant l'USMBA (1-0), risque de perdre sur tapis vert pour avoir enfreint le règlement sur les joueurs étrangers. A la fin du match qui s'est terminé sur un but du Malgache Voavey durant les prolongations (114'), les dirigeants de l'USMBA ont introduit des réserves sur la feuille de match sur le fait que le CS Constantine a fait jouer trois joueurs étrangers en même temps alors que le règlement de la LFP stipule qu'un club de Ligue 1 n'a pas le droit d'en faire jouer plus de deux simultanément. A cet effet, Rachid Belhout qui a aligné durant les 120 minutes de jeu le défenseur camerounais Aminou Bouba et l'attaquant malgache Paulin Voavey, a fait entrer un troisième joueur étranger, le défenseur malien Ousmane Berthé à la 120e minute à la place de Guerabis. «Dans ce cas de figure, le capitaine de l'équipe adverse aurait dû interpeller l'arbitre pour arrêter le match comme le stipule la réglementation. Les dirigeants de l'USMBA ont formulé des réserves qu'à la fin de la partie, et l'arbitre leur a signifié que ces réserves sont infondées. D'ailleurs, j'ai appelé le président de la commission de discipline, Hamid Haddadj, qui m'a rassuré», a-t-il ajouté. Pour le président du CSC, son équipe ne risque pas d'être éliminée sur tapis vert «mis à part des sanctions qui vont toucher le secrétaire général du club, le joueur concerné, en plus d'une amende financière». L'article 97 du code disciplinaire stipule, qu'en cas de la participation irrégulière d'un joueur venant de l'étranger, le club fautif perdra le match sans attribution des points au club adverse. Défalcation d'un point pour le club fautif, un an de suspension ferme pour le joueur, un an de suspension ferme de toute fonction officielle pour le responsable concerné du club, et 200 000 dinars d'amende.