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Lutte contre le blanchiment d'argent et la corruption
Publié dans La Nouvelle République le 23 - 01 - 2015

Le blanchiment d'argent est certes un fléau qui devrait être combattu sans relâche. Malheureusement, sans l'éradication de la corruption et sans l'application stricte des lois de la République, les résultats attendus ne pourraient en aucun se réaliser.
Le blanchiment d'argent a porté atteinte à l'économie nationale depuis bien longtemps et continu toujours de le faire. Pour faire face à cette grave calamité, le gouvernement a décidé de durcir de plus en plus les lois. Les spécialistes en la matière et les citoyens intègres avec qui nous nous sommes entretenus au sujet du renforcement des lois voient les choses autrement. «Ce ne sont pas les lois qui manquent en Algérie pour lutter contre le blanchiment d'argent ou un autre fléau quelconque», ont-ils fait savoir. Ces derniers ont ajouté que les lois ne seront du «Noir sur blanc» et de «Hibr Ala Warak, de l'encre sur du papier dans la mesure où elles ne sont pas appliquer à la lettre. Vous pouvez faire chaque jour des lois, elles ne serviront absolument à rien du tout sans leurs applications , ont-ils indiqués. Toujours et selon nos interlocuteurs, la lutte contre le blanchiment d'argent devrait obligatoirement passer par la lutte contre la corruption. Sans, l'éradication de ce fléau qui «Gangrène» la société, il est pratiquement impossible de mettre fin, non seulement au blanchiment d'argent, mais également à la lutte contre les autres crimes. Les personnes avec qui nous avons abordé les sujets de la corruption et du blanchiment d'argent ont également fait savoir que ces fléaux «Détruisent» depuis bien longtemps l'économie du pays. A ce même sujet, nos interlocuteurs ont ajouté qu'il fallait être à la fois «Sourd et aveugle» pour ne pas constater que rien ne pourrait se faire sans «Bakchich». Le dernier des citoyens est tout courant de ce qui se passe dans sa ville et de ceux qui se sont enrichit au dépend de l'économie nationale, ont-ils expliqué. « Ces «Milliardaires» qui n'ont pas de qualification exacte du moment qu'ils n'ont pas d'emploi, se font appeler «Si», «El Hadj», ou Affairistes», ont indiqué nos interlocuteurs. Ils changent de véhicules comme ils le font avec leurs chemises et ne roulent que dans les grosses cylindrés en compagnie parfois par de hauts fonctionnaires, ont-ils ajoutés. Cet état de fait se fait délibérément dans le but d'intimider les citoyens et pour exercer des pressions sur les simples commis de l'état. Les mots «Chèques» ou factures sont totalement absent de leur vocabulaire, l'ensemble des transactions se font avec la «Chkara», c'est-à-dire en espèce, disent-ils. Cette procédée n'est pas inconnue dans le pays, elle est appliquée également par ceux qui exercent des professions libérales, nous a-t-il fait savoir. Ce sont ces raisons qui contraignent ces « Indélicats» à ne pas établir de factures. a indiqué une dame. Notre interlocutrice nous a donné l'exemple suivant : «La majorité des avocats n'acceptent pas de chèque et ne délivrent pas de notes d'honoraires à leurs clients». Toujours et au sujet de la corruption, plusieurs citoyens ont parlé du trafic des stupéfiants qui fait également fait rage dans notre pays. « Nous lisons souvent à travers les journaux que des «Gamins» sont condamnés à plusieurs années d'emprisonnements pour quelques grammes de « Kif» traité ou de comprimés. Ce n'est pas le cas pour les «Gros bonnets» qui continuent d'empoisonner la société et échappent souvent aux mains de la justice», disent-ils. Cet état de fait intervient et ce malgré les efforts des forces de sécurité (Tout corps confondu), ont-ils expliqué. Il est vrai que ces «criminels» sans foi et ni loi sont redevenus des milliardaires grâce à la drogue et arrivent à défier n'importe quel fonctionnaire honnête qui ose s'interposer. « Saviez-vous que je suis en mesure «D'acheter» votre état» à lancer un contrebandier et trafiquant de drogue en direction d'une femme qui a osé déposer plainte contre lui. Pour blanchir leur argent sale, ces trafiquants sont propriétaires de grands investissements dans le pays. Certaines personnes de ces catégories se trouvent à la tête de ces entreprises qui nécessitent des grandes connaissances en la matière. Malheureusement, sans aucun diplôme et sans aucune référence, ces trafiquants gèrent des établissements grandioses sans qu'ils ne soient inquiétés. Normalement, l'absence de preuve à savoir la provenance légale des fonds ayant permis à la construction et à l'investissement de ces projet seront suffisantes pour incriminer ces personnes. Les personnes avec qui nous avons ouvert ce débat ont ajouté qu'il faudrait veiller strictement à l'application de la loi de la République afin d'éradiquer la corruption et le blanchiment d'argent. Ce n'est pas le cas malheureusement pour l'instant, ces derniers demeurent «Intouchables» et continuent de s'enrichir au dépend de l'économie du pays, ont-ils ajouté. Nos interlocuteurs n'ont pas manqué également de nous faire savoir que l'investissement dans les mentalités est plus que nécessaire pour pouvoir mettre un terme à ces fléaux, ont-ils conclu.

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