Le ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Paolo Gentiloni, a affirmé, hier à Alger, que son pays demeurait intéressé par le projet Galsi, consistant à relier l'Algérie et l'Italie par un gazoduc. «Nous sommes intéressés par le projet Galsi et nous soutenons l'idée d'une diversification des sources en matière d'énergie», a indiqué M. Gentiloni lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue algérien, Ramtane Lamamra. Le gazoduc qui devrait passer par la Sardaigne possède un volume de 8 milliards de m3/an. La part de l'Algérie dans ce projet est de 41,6%, rappelle-t-on.A une question sur le développement des relations économiques entre l'Algérie et l'Italie, le chef de la diplomatie italienne a déclaré : «C'est vrai que la coopération algéro-italienne mérite d'être améliorée», ajoutant que «l'un des objectifs principaux de la prochaine Commission mixte, prévue cette année à Rome, consiste à identifier comment donner un nouvel élan à cette coopération». Pour le ministre italien, la promotion des relations économiques algéro-italiennes nécessite une coopération plus accrue entre les entreprises des deux pays, relevant, dans ce sens, l'intérêt des firmes italiennes à prendre part aux grands projets de développement que l'Algérie compte lancer dans l'avenir. Il s'agit notamment de projets dans des domaines comme la construction de logements et de ports maritimes comme celui prévu prochainement près d'Alger. La promotion des relations économiques bilatérales passe aussi, a-t-il estimé, par «un rapprochement» entre les petites et moyennes entreprises des deux pays pour la création d'emplois et la promotion des investissements. M. Gentiloni a affirmé que l'échange de visites entre les ministres algériens et leurs homologues italiens prochainement contribueront, par ailleurs, au renforcement des relations économiques entre les deux pays.