Une étudiante d'une vingtaine d'années aurait été agressée à l'arme blanche à l'intérieur de l'université Abbas- Laghrour de Khenchela. Blessée à la main, un certificat médical de 13 jours lui a été délivré par les médecins traitants. L'agresseur présumé aurait réussi à prendre la fuite sans qu'il ne soit identifié ou arrêté. Une enquête a été ouverte par les éléments de la gendarmerie de Khenchela pour élucider cette affaire entourée de plusieurs zones d'ombre. Pour l'instant, les faits de cette histoire sont différents et contradictoires. Selon certaines versions, l'agression a eu lieu à l'intérieur même de l'université. Ce n'est pas le cas pour certains responsables de l'université qui réfutent cette hypothèse. Ces derniers estiment qu'il est vraiment impossible qu'une agression ait eu lieu au niveau de l'université alors qu'au moins 12 agents assurent la sécurité. Selon des sources autorisées, la jeune fille a déclaré qu'elle aurait été agressée à l'arme blanche dans l'enceinte de la faculté. Toujours et selon ces mêmes sources, l'étudiante aurait esquivé le coup de couteau mais fut blessée à la main. Les cris de la jeune fille auraient contraint l'individu à prendre la fuite sans qu'il ne soit identifié ou arrêté. Certaines versions indiquent que l'assaillant aurait sans doute réussi à rentrer dans l'enceinte de l'université à bord de l'un des bus des étudiants. S'agit-il d'un agresseur étranger à l'université ou d'un étudiant ? La jeune étudiante a-t-elle été réellement agressée à l'intérieur du campus ? Plusieurs autres questions méritent d'être posées à ce sujet à savoir : «Si l'agresseur est venu de l'extérieur, comment aurait-il pu pénétrer et quitter l'enceinte de l'université sans qu'il ne soit identifié ou arrêté par les agents de sécurité ? Ce qui reste également à expliquer est le retard enregistré dans le dépôt de plainte. L'agression a eu lieu dans la matinée alors que la plainte a été déposée au niveau de la gendarmerie bien plus tard dans l'après-midi. Enfin, nous avons également appris que la jeune fille aurait reçu des menaces avant cette agression. Selon sa version, des individus lui auraient demandé de se désister de la plainte déposée contre un autre agresseur qui aurait volé son portable. Ce dernier a été arrêté et se trouve toujours à la maison d'arrêt de Khenchela. Pour l'heure, les éléments de la gendarmerie de Khenchela dont la compétence n'est pas à présenter, tentent de tirer cette affaire au clair.