Les travaux de la 26e session du sommet des chefs d'Etat de la Ligue arabe se sont ouverts samedi à Charm el-Cheikh, en Egypte. Le sommet s'est ouvert par la récitation d'un verset du Coran en présence du président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi qui va présider les débats et des monarques des pays du Golfe et du chef de l'Etat yéménite, Abd Rabbo Mansour Hadi, dont le pays traverse une grave crise. L'Algérie est représentée à ce sommet par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah. Les derniers développements de la cause palestinienne et la situation en Libye, en Syrie et au Yémen seront au menu de ce sommet arabe. Il sera également question de l'examen des moyens de préservation de la sécurité nationale arabe, la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme, la mise en place de mécanismes arabes pour faire face aux défis qui se posent dans la région outre la proposition égyptienne sur la création d'une force arabe commune, l'adoption de projets de résolutions relatifs à la dynamisation de la coopération économique entre les pays arabes et la réforme et le développement de la Ligue arabe. Lamamra s'entretient avec Al-Arabi de la situation dans le monde arabe Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, s'est entretenu vendredi avec le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al-Arabi, de la situation dans le monde arabe et de la question de développement et de réforme de l'organisation panarabe. Le SG de la Ligue arabe a salué, à cette occasion, la contribution de l'Algérie dans l'enrichissement du débat et l'aboutissement à des consensus lors de la réunion préparatoire du sommet arabe, tenue jeudi au niveau des ministres arabes des Affaires étrangères. Les entretiens ont porté sur les résultats des réunions du conseil ministériel, la situation dans le monde arabe outre la réforme et le développement de la Ligue arabe, notamment les négociations concernant l'amendement de la charte de la Ligue en application des recommandations de la commission indépendante, présidée par Lakhdar Brahimi. Al-Arabi a par ailleurs exprimé son intérêt à l'égard de l'expérience algérienne qui s'inscrit en droite ligne dans la démarche de l'Union africaine ayant pour objectif le maintien de la paix et de sécurité dans le continent.