Une Coupe d'Algérie, l'événement sportif phare de tous les sportifs. Un événement qui montre du doigt, les meilleurs ou les champions de la saison, ceux qui ont accompli le meilleur travail pour arriver à bon port. Un événement qui montre aussi les insuffisances des différentes gestions de notre football. On évitera de parler de ceux qui continuent d'utiliser les mauvaises règles qui renforcent la violence, qui instaurent le huis clos, la désignation des stades pour abriter les principaux événements, de l'absence et du retard dans la réalisation des infrastructures sportives. Aujourd'hui, force est d'oublier ces cartes qui vieillissent, habillées par des promesses et des justificatifs et ce pour mieux cacher un horizon qui est «bouché» par des situations conflictuelles. L'heure n'est pas à ce refrain, mais plutôt à une fête, née presque pour réunir, et mobiliser la jeunesse algérienne durant 90', voire bien quelques mois avant, juste le temps de permettre aux champions de préciser leurs couleurs. Un moment fort de l'histoire pour ces deux équipes. Laissons le temps à la joie, à la valeur sportive, à l'ambiance de la wilaya qui va accueillir le trophée, aux déclarations des champions, entraîneurs, joueurs, dirigeants et supporters, à une fête qui transformera la capitale des vainqueurs comme ce cordon ombilical du sport. Nous ne pouvons que partager avec plaisir cette ambiance sportive, une ambiance que nous espérons naissante lors de la saison prochaine, à une ambiance durable qui nous enterrera la violence, les mauvais coups, qui déclenchera une autre envie de respecter le football professionnel, réveillera les consciences pour une véritable mobilisation des autorités pour l'inauguration d'espaces sportifs au grand bonheur de la présente et future génération. Et après la fête ? Quelle leçon retiendra le football national ? Et après la fête que feront les dirigeants pour maintenir en bon état cette ambiance, et la revivre dans nos stades pour rapprocher les supporters des différents clubs lors des confrontations sportives sans violence ? N'est-ce pas la leçon sportive qu'il va falloir méditer ? La coupe, cette coupe ne serait-elle pas celle qui rehaussera le niveau de notre football et de nos sports d'une manière générale ? Nous l'espérons, comme nous espérons que la formation de nos arbitres sera améliorée, que de nouveaux actes de gestions couronnent les consciences, que la prochaine saison soit différente, différente de la présente, que le marketing sportif trouve enfin sa place dans les différentes organisations et stratégies de communication, que les clubs se stabilisent, que nos joueurs apprennent ce qu'est réellement le jeu et oublient de singer les coiffures d'ailleurs, qui n'illustrent en rien la volonté de contribuer encore moins à élever le niveau de notre football. Il faut croire que l'actuelle saison soit l'école ou l'expérience qui servira de référence à tous parce qu'une fois engagé dans un club, il existe des lois de football à respecter ces 17 lois qui font évoluer dans le respect, ce sport que la planète qualifie à juste titre de «roi» les joueurs connaissent le contenu de cette charte de bonne conduite affichée au club et qu'ils doivent en conséquence s'engager à appliquer scrupuleusement et éviter le manquement à la morale, à l'éthique ou à l'image du club. Tout est possible parce que nous avons cette compétence et ces moyens indispensables pour réussir les paris. Oublions à jamais, les fausses promesses et mettons-nous au travail pour que demain soit différent. En attendant, bravo et félicitation au vainqueur et au finaliste qui sera pourquoi pas la saison prochaine sur le même estrade ?