La prévention et la lutte contre la cybercriminalité sont les deux thèmes de la session de formation lancée, dimanche, par la DGSN au profit de cadres spécialisés de la police algérienne à l'Institut national de la police criminelle de Saoula, à Alger. Cette session de cinq jours, encadrée par des spécialistes de la police iranienne, vise en premier lieu à mettre l'Algérie au diapason des pays avancés en la matière. Ce type de criminalité, fort répandu dans le monde, incite notre pays à développer les moyens de lutte, y compris en investissant sur les techniques les plus développées. «Cette session de cinq jours, encadrée par des experts de la police iranienne, porte notamment sur l'échange d'expériences en matière de législations internationales et les meilleures pratiques et techniques de la coopération internationale en la matière en vue de renforcer la lutte contre ce type de criminalité». D'autant plus qu'une hausse considérable de ce type de criminalité est enregistrée à travers toute la planète. Il est donc plus que nécessaire pour la police algérienne de recourir à la coopération internationale pour acquérir de l'expérience dans le domaine et s'adapter aux «nouvelles technologies en vigueur à travers le monde en matière de lutte contre la cybercriminalité». Le recours à ce type de coopération permet sans aucun doute à la police algérienne de s'armer contre la cybercriminalité en vue de faire face et éventuellement traquer les cybercriminels dont le nombre s'accroît au fil des années. Cette incursion dans le monde de la cybercriminalité ne date pas d'aujourd'hui puisque notre pays s'est déjà armé contre ce phénomène à travers des mesures de dissuasion. Il est à rappeler que, dans le cadre de la lutte contre les infractions liées aux technologies de l'information et de la communication, le gouvernement algérien a déjà mis en place un organe chargé de la lutte contre la cybercriminalité. «Cet organe aura une fonction de coordination dans la lutte contre ce type de crimes et de délits, commis à l'aide de moyens informatiques». La multiplication de nouveaux types de crimes et de délits constitue une véritable menace d'où l'impérative nécessité de s'en prémunir à travers ce genre de mesures fort indispensables et utiles à l'ère de l'informatique. Il est à rappeler également que notre pays n'est pas resté inerte face aux dangers de la cybercriminalité en se dotant «d'un dispositif juridique qui incrimine les actions malveillantes dirigées contre les systèmes de traitement autorisé des données, lors de la révision, en 2004, du code pénal». Cette session, parrainée par le DGSN, Abdelghani Hamel, intervient à un moment où les polices du monde entier livrent une bataille sans merci à la cybercriminalité et où les cybercriminels utilisent les moyens les plus sophistiqués pour accomplir leurs délits.