Lors d'une réunion ministérielle du Forum global du lutte contre le terrorisme tenue à New York, le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a présenté l'expérience acquise par l'Algérie en matière de lutte contre l'extrémisme violent et de politique de déradicalisation. Lors de cette réunion, M. Messahel a fait une présentation des principales conclusions de la conférence internationale sur la lutte contre l'extrémisme violent et sur la politique de déradicalisation, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Il a, à cet égard, fait part de l'expérience acquise par l'Algérie dans ces domaines, expérience qui a fait l'objet d'un document qui sera formellement annoncé lors du Sommet mondial sur la lutte contre l'extrémisme violent tenu hier à New York, ajoute la même source. Le Sommet est organisé à l'initiative du président américain Barack Obama en vue de promouvoir davantage la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme. M. Messahel a, aussi, saisi cette occasion pour présenter les résultats auxquels a abouti l'atelier, tenu à Alger au mois de mars 2015, sur les recommandations du Mémorandum d'Alger sur les pratiques en matière de prévention des enlèvements contre rançons par des terroristes et l'élimination des avantages qui en découlent. «Les recommandations approuvées par cet atelier s'adressent aux Etats, mais aussi aux entreprises et aux individus exerçant dans les zones à risques», précise le MAE. «Il s'agit notamment de l'adoption par les Etats de stratégies proactives et diversifiées de communication sur les risques de kidnapping, du développement de relations de confiance avec les communautés locales pour les associer davantage à la sécurité de la collectivité combinant le travail de sensibilisation, la formation, le partage et la circulation de l'information en temps réel», relève le communiqué. L'atelier a également recommandé la responsabilisation des entreprises dans la sécurisation de leurs employés par un travail préventif, et la coordination avec les autorités du pays d'origine et du pays d'accueil. M. Messahel a aussi renouvelé l'appel de l'Union africaine pour la criminalisation par les Nations unies de l'acte du paiement des rançons aux groupes terroristes. Lamamra : «OMD, l'Algérie a pu atteindre la majorité des objectifs» «Sous la conduite du président Abdelaziz Bouteflika et en application de son programme, l'Algérie, dont les OMD constituent désormais des cadres de référence pour son développement national, a pu atteindre avant terme, la majorité de ces objectifs, notamment l'éradication de la pauvreté, l'accès à l'éducation, la réduction de la mortalité infantile et maternelle et la promotion d'un environnement durable», a souligné M. Lamamra dans son intervention au Sommet pour l'adoption de l'agenda de développement post 2015. «Grâce à la réalisation, avant terme du premier des OMD relatif à la réduction de la pauvreté, un fléau touchant directement à la dignité de la personne humaine, l'Algérie s'est vu distinguer en 2013 et en 2015 par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture», a relevé le chef de la diplomatie algérienne. Pour M. Lamamra, les plans nationaux de développement qui se sont succédé depuis 2000 ont visé, à la fois, des objectifs stratégiques, citant la réduction de la pauvreté, la création d'emplois, la revitalisation des espaces ruraux et la réduction des disparités territoriales, mais également des objectifs structurants comme l'investissement, la création entreprises et l'extension des infrastructures de base. Par ailleurs, M. Lamamra s'est félicité que le processus d'élaboration de l'Agenda Post-2015 ait offert l'occasion de «relancer» le débat sur la mise en place du partenariat mondial pour le développement, le qualifiant d'«objectif prioritaire sur lequel des progrès ont été réalisés, mais restent en deçà des attentes, d'où le besoin d'une volonté politique forte et inébranlable pour le renforcer et revitaliser».