Une vermine de moins Les forces de sécurité égyptiennes ont tué un haut responsable d'un groupe affilié au mouvement Etat islamique qui aurait été responsable du crash d'un avion de ligne russe dans la péninsule du Sinaï, le mois dernier. C'est ce qu'a annoncé le ministère de l'Intérieur égyptien, dans un communiqué, précisant qu'Ashraf Gharabli avait péri dans un échange de tirs avec les troupes de sécurité qui s'efforçaient de l'arrêter dans sa voiture, dans la banlieue du Caire. Ashraf Gharabli est soupçonné d'avoir enlevé un ressortissant croate dans un quartier du Caire en juillet et d'avoir ensuite publié sur Internet des photos de son exécution présumée. Il aurait aussi été impliqué dans de nombreux autres attentats terroristes en Egypte, y compris la tentative d'assassinat visant l'ex-ministre de l'Intérieur en septembre 2013. Le groupe armé auquel appartenait Ashraf Gharabli a revendiqué la destruction de l'avion russe. Les gouvernements américain et britannique pensent qu'il est très probable que l'écrasement de l'appareil ait été le résultat d'un attentat terroriste perpétré par ce groupe. Le gouvernement égyptien, par contre, dit ne pas être en mesure de déterminer la cause du crash et n'a pas précisé si la mort d'Ashraf Gharabli était liée à cet incident Enlèvements de haut niveau Deux membres de l'ambassade de Serbie ont été enlevés début novembre dans la ville de Sabratha, à l'ouest de la Libye, selon un groupe de défense des droits de l'Homme en Libye. La Commission nationale pour les droits de l'Homme a confirmé à Xinhua que les deux Serbes, Sladeana Stankovic et Jovica Stebic, alors qu'ils se rendaient en Tunisie, avaient été enlevés au matin par des hommes armés non identifiés et que des coups de feu avaient été entendus. Sabratha est située à environ 80 kilomètres à l'ouest de la capitale libyenne, Tripoli. Le ministère serbe des Affaires étrangères a, un peu plus tard dans la journée, confirmé l'enlèvement et demandé aux groupes concernés de garantir leur sécurité et de les libérer immédiatement Femmes kamikazes... L'attentat terroriste du groupe extrémiste Boko Haram sur un marché au Tchad a fait au moins cinq morts et treize blessés. Selon l'agence de presse Fars, les deux kamikazes étaient deux jeunes filles qui ont activé leurs charges explosives dans une zone habitée de Ngouboua, au bord du lac Tchad. Le bilan encore provisoire est de cinq morts et treize blessés, dont plusieurs dans un état grave. Selon le ministre de la Communication tchadien, le mode opératoire ne laisse aucun doute sur les auteurs. «Il ne peut s'agir que du groupe terroriste Daech en Afrique de l'Ouest ex-Boko Haram», affirme le ministre. Le groupe est connu pour utiliser des femmes et des enfants afin de déjouer les dispositifs de sécurité.