La directrice de l'Institut inter-régional des Nations unies de recherche sur la criminalité et la justice (Unicri), Mme Cindy J. Smith, effectue, à partir d'hier, une visite de travail de deux jours en Algérie, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Cette visite «s'inscrit dans le cadre du processus de mise en place du bureau régional Afrique du Nord et Sahel des Centres d'excellence de l'Union européenne pour l'atténuation des risques nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC)», précise le communiqué. Ce bureau régional sera inauguré aujourd'hui lors d'une cérémonie officielle qui sera présidée conjointement par le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, et le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, en présence de la directrice de l'Unicri, des représentants de l'Union européenne et de membres de corps diplomatique accrédité à Alger, ajoute la même source. Ce centre d'excellence a pour mission de «promouvoir et de dynamiser la coopération entre les pays de la région, d'une part, et les pays de l'UE, d'autre part, dans le domaine de la gestion et de l'atténuation des risques majeurs, en particulier les risques provenant d'usages illicites de matières sensibles. Ce qui permettra de développer davantage l'expertise des pays de la région pour mieux sécuriser les frontières contre la contrebande de ces matières», relève-t-on. Par ailleurs, Mme Smith sera reçue par le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, le ministre de la Communication, Hamid Grine, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Abdelhamid Senouci Bereksi, et le président de la Commission nationale consultative de promotion et de prévention des Droits de l'Homme (CNPPDH), Farouk Ksentini. Elle aura également une séance de travail au ministère de la Justice et animera une table ronde à l'Institut national des études de stratégies globales (INESG) sur le thème de «La prévention contre la radicalisation», ajoute la même source.