La Société nationale du transport ferroviaire (SNTF) a attiré l'attention du public sur les dangers encourus aux abords des voies ferrées, l'exhortant au respect des règles de sécurité suite aux multiples accidents constatés. La SNTF qui «déplore ces regrettables accidents, attire à nouveau l'attention du public sur les dangers encourus aux abords des voies ferrées et réitère son appel à tous les usagers, et de manière générale à tous les citoyens, à être vigilants lorsqu'ils sont appelés à franchir les voies ferrées pour éviter les accidents», indique l'entreprise dans un communiqué. La SNTF qui affirme avoir enregistré, ces derniers jours, plusieurs heurts de personnes, sur ou aux abords des voies ferrées, observe que ces accidents «ont des conséquences très importantes sur le trafic ferroviaire et constitue une épreuve difficile à gérer pour les agents ainsi que pour les conducteurs qui y sont confrontés». «L'inattention, la volonté de traverser les voies ferrées pour aller plus vite, l'utilisation de téléphones mobiles et des écouteurs en particuliers par les jeunes, sont les causes principales de ces accidents», déplore l'entreprise. Ces drames «auraient pu être évités si les règles les plus élémentaires de sécurité et de bon sens avaient été respectées par ces personnes», estime l'entreprise, précisant que «chaque erreur d'inattention peut coûter la vie». A ce propos, la Protection civile a indiqué que «deux personnes ont péri, jeudi après-midi, après avoir été heurtées par des trains en deux points distincts de la voie ferrée traversant la wilaya d'Annaba». Le premier accident s'est produit non loin d'El-Hadjar lorsqu'un homme âgé de 25 ans a été fauché par un train de voyageurs assurant la liaison Annaba-Souk Ahras, alors qu'il traversait la voie ferrée près des locaux de la Coopérative des céréales et des légumes secs (CCLS), a indiqué à l'APS la même source. Le deuxième sinistre a eu pour théâtre le lieudit Aïn Chehoud, dans la commune d'El-Bouni, où un homme de 60 ans, non encore identifié, est mort sur le coup, dans les mêmes conditions, a-t-on indiqué à la Protection civile, ajoutant qu'il n'était pas encore établi si la malheureuse victime, retrouvée sans vie, les deux jambes sectionnées, a été fauchée par un train de voyageurs ou de marchandises. Des enquêtes ont été diligentées par les services compétents pour identifier le train à l'origine du second accident et établir les circonstances précises de ces deux drames.Etayant sa mis en garde, la SNTF explique enfin que «contrairement à une voiture roulant sur une chaussée, un train de 400 tonnes, roulant à une vitesse de 80 km/h sur un profil plat, ne peut s'arrêter à une distance de moins de 850 mètres».