Après trois rencontres pour la mise en place d'un programme d'échanges, l'ambassadrice de Hongrie en Algérie, Helag Pritz, veut plus d'échanges entre les deux pays. En marge d'une rencontre de travail tenue, hier, avec le président de la Confédération algérienne du patronat, Boualem Merakchi, ce dernier a demandé à ses partenaires hongrois l'approfondissement de l'action de développement économique et social. «Nous devrions entrer dans un mécanisme technique et technologique. Aujourd'hui, l'Algérie a des potentialités sur le plan humain, mais ce que nous avons besoin c'est de la technicité», a-t-il souligné. Les domaines concernés sont l'agriculture, l'agroalimentaire, le BTPH, l'industrie, les travaux publics, le tourisme et les technologies de l'information et de la communication. «L'Algérie doit, dans les années à venir, apporter les actions, et faire en sorte que sa jeunesse puisse intégrer le domaine de développement», a-t-il souligné, ajoutant que l'Algérie compte plus d'un million et demi d'universitaires qui demandent d'être intégrés. «Nous sommes d'accord avec nos partenaires hongrois pour agir dans ce sens.» Toutefois, il a affirmé qu'une rencontre se tiendra très bientôt avec les partenaires européens et africains dans le domaine. Et une tripartite est prévue prochainement. Tout en estimant que le programme 2016 de la CAP sera un bon programme auquel «c'est à nous tous d'y contribuer». Par ailleurs, le même responsable a estimé que la crise que connait l'Algérie actuellement n'est pas comme toutes les crises précédentes. «Nous n'avons pas le droit de nous tromper parce que notre pays est le plus exposé aux risques, mais si les autorités prennent en charge réellement cette situations, nos pouvons nous en sortir», a-t-il signalé. Proposant, à ce propos, la création des structures permanentes avec les partenaires sociaux et qui seront suivis régulièrement. Concernant les coopérations avec la Hongrie, Boualem Merakchi a indiqué que «nous mettons en place une stratégie qui permettra la diversité économique». De son côté, l'ambassadrice de Hongrie en Algérie, Helag Pritz, a souligné que la Hongrie a des coopérations de confiance avec l'Algérie, notant que l'Algérie passe par un très grand défit, où «des changements profonds vont être portés dans son économie pour pouvoir relever ce défit». Par ailleurs, elle a fait savoir que «nous avons des coopérations avec l'Algérie dans les domaines de l'agriculture, la production des médicament, la santé, les travaux publics, l'habitat et les TIC avec une balance très modeste de cinq millions de dollars par an». Selon elle, cette balance est loin des ambitions et des potentiels des deux pays. Toutefois, elle a noté que les deux parties ont une société mixte dans le domaine de l'agriculture, et plusieurs sociétés mixte sont en cours, les acteurs, selon elle, ne sont pas encore identifiés.