Les prix du pétrole sont toujours en dégringolade, et ont poursuivi leur baisse lors des échanges européens, plombés par la persistance de la surabondance de l'offre sur fond de craintes alimentées autour de la demande chinoise. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a cédé 84 cents à 32,71 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour la même échéance a perdu 69 cents à 32,47 dollars. Les cours du Brent et du WTI, qui ont lourdement chuté la semaine dernière dans le sillage de la tourmente des Bourses chinoises, ne parvenaient pas à se reprendre alors que le ralentissement de la deuxième économie mondiale, qui semble se confirmer au fil des indicateurs, envoie un signal négatif pour la demande en pétrole, dans un marché croulant déjà sous l'excès d'offre. «Le Brent et le WTI sont tombés bien en dessous de 33 dollars le baril et ainsi se rapprochent à nouveau des plus bas en douze ans qu'ils ont atteints la semaine dernière», ont commenté des analystes. Ajoutant que «le pétrole a accusé des pertes considérables la semaine dernière et a pris à nouveau un mauvais départ alors que le scénario d'un excès d'offre est encore une fois aggravé par des inquiétudes entourant la croissance et la demande chinoises».