Le corps d'un Algérien décédé à l'âge de 72 ans est en souffrance au niveau de la morgue du Centre universitaire hospitalier (CHU) d'Emile roux, dans la ville du Puy-en-Velay, département de la Haute-Loire. Approchés par les membres de la famille du défunt, les services consulaires de Saint-Etienne ont indiqué qu'ils n'avaient aucune aide à fournir à cette famille. Un membre de la famille de la personne décédée nous a indiqué qu'un vice-consul de Saint-Etienne lui a demandé de solliciter les services préfectoraux et de la mairie de cette ville pour une éventuelle aide. Contactés par nos soins, le vice-Consul a répondu que «je n'ai aucune déclaration à faire à ce sujet, au revoir et merci». Notre interlocuteur a raccroché sans nous donner d'explication. Le consul de Saint-Etienne a souligné qu'il n'avait pas de budget prévu pour les rapatriements des dépouilles des Algériens décédés à l'étranger. Pourtant, l'Etat algérien avait, par le biais d'un article n°136 de la loi de finances 2015, prévu un compte d'affiliation spécial, intitulé «Fond de solidarité nationale» chargé des frais de transfert des dépouilles de ressortissants algériens décédés à l'étranger». La communauté marocaine établie dans la ville du Puy-en-Velay tente de venir en aide à la famille algérienne en organisant une quête à la mosquée du Puy-en-Velay, a-t-on appris. Nous y reviendrons.