Intervenant lors du 26éme sommet de l'Union africaine à Addis-Abeba, le Président Robert Mugabe président du Zimbabwe et président en exercice de l'UA sortant a réclamé la restructuration de l'organisation des Nations unis et le droit de «Véto» pour les pays africains. Un accrochage armé a opposé, lundi en fin d'après-midi, un groupe terroriste aux forces de sécurité dans le gouvernorat de Gabès (sud). Deux djihadistes présumés ont été tués lors de cet accrochage lundi durant lequel un membre de la Garde nationale (gendarmerie) a également été blessé. Hier matin, l'unité spécialisée de la Garde nationale a pu pénétrer dans une grotte où s'était réfugié un troisième djihadiste, qui a lui aussi été tué dans un échange de tirs, a indiqué le ministère de l'Intérieur. Des armes et des munitions ont été saisies et "l'opération de ratissage se poursuit", a ajouté la même source précisant qu'un kalachinkov et un Styler ont été récupéré. Cette "opération sécuritaire" se déroule dans la zone montagneuse de Tounine, à une trentaine de kilomètres au sud de Gabès, où les forces de sécurité avaient été alertées de la présence d'un "groupe terroriste", a précisé le MI. Les unités de la Garde nationale (gendarmerie) s'étaient lancées, depuis les premières heures de la journée de lundi, à la poursuite d'un groupe armé retranché dans la zone de Béni Zelten, près de la commune de Matmata, à plus de 400 km au sud de Tunis. L'opération de ratissage a été enclenchée suite à l'agression de bergers dans cette région par des terroristes, qui les ont dépossédés de leurs vivres. Des affrontements éclatent régulièrement entre les forces armées tunisiennes et les groupes armés réfugiés dans les montagnes du centre et de l'est du pays, en particulier dans le mont Chaambi qui connaît un important déploiement sécuritaire. Des incidents à caractère terroriste sont, par moments, signalés dans ces secteurs, où des hommes armés font des incursions dans des villages enclavés pour s'approvisionner par la force ou menacer les populations qu'ils accusent de « collaborer » avec les services de sécurité. Au cours des derniers mois, la Tunisie a été secouée par une série d'attaques terroristes, dont les plus sanguinaires ont visé le musée Bardo à Tunis, le 18 mars, un hôtel de la station balnéaire El Kantaoui à Sousse, le 26 juin, et l'explosion d'un bus de la Garde présidentielle dans la capitale, le 24 novembre. A la suite de ce dernier attentat-suicide, les autorités ont décrété l'état d'urgence pour un mois, ensuite prolongé de 60 jours, jusqu'au 21 février. La police tunisienne a tué au moins deux islamistes armés au cours d'affrontements dans une région montagneuse de la région de Gabès, dans le sud du pays, a annoncé lundi le ministère de l'Intérieur. Dans une déclaration accordée à la radio Shems FM, le porte-parole du ministère de la Défense, Belhassen Oueslati a indiqué que des coups de feu sont échangés, en ce moment (Ndlr Hier), entre des unités de l'armée nationale et un élément terroriste retranché dans le mont de Matmata à Gabes.