Une résidence d'écriture et de création intitulée «Parole en scène» sera organisée à partir du 30 avril prochain au Théâtre national algérien «Mahieddine Bachtarzi» à Alger. Initiée par le dramaturge et metteur en scène Ziani Cherif Ayad, cette résidence sera ouverte à tous les jeunes créateurs intéressées par l'écriture dramaturgique. Afin de présenter les grandes lignes de ce projet, une conférence de presse a été animée, hier au Théâtre national algérien par le metteur en scène, Ziani Cherif Ayad. Ce dernier a précisé que ce projet est destiné à toutes catégories d'âges et sur tout le territoire national, tout en appelant tous les intéressés à prendre part à ce projet. Il fera savoir, également que cette résidence qui durera trois semaines est considérée comme un chantier d'écriture et de création en trois étapes qui verra, en définitive, cinq auteurs sélectionnés par un jury de parrains, en l'occurrence le dramaturge Arezki Mellal, le metteur en scène Ahmed Khoudi et le musicologue Nourredine Soudi, ajoutant que les textes de ces cinq candidats retenus lors de la résidence seront développés pour devenir des productions théâtrales et feront l'objet, par la suite, de la naissance d'un événement qui sera intitulé : «Rencontre de la jeune création, parole en scène 1». Le promoteur du projet «Paroles en scène», Ziani Cherif Ayad a précisé, également, que des activités culturelles complémentaires, ouvertes au public et à la presse seront organisées durant la résidence, telles que des tables-rondes sur (Alloula-Rouiched) : une écriture pour un théâtre populaire et (Kateb Yacine) : un théâtre aux deux langues et aux deux écritures ainsi que projections : «Hafila Tassir», «Ledjouad» et «El Bouaboun» et des lectures de pièces théâtrales «l'Etoile de la comète», «Si Mohand Ou Mhand» et «En remontant le Niger» Cette résidence qui vise à relancer l'activité théâtrale en Algérie, sera organisée chaque année dans un des théâtres régionaux afin de contribuer à l'émergence d'auteurs, de metteurs en scène et de techniciens de théâtre, dira encore Ziani Cherif Ayad.