Le CS Constantine a négocié comme il se doit son match retour face aux Nigérians de Nasarawa United (4-1). Assorti d'une belle victoire, et c'est la confiance retrouvée d'un groupe qui a joué avec les tripes surtout. Constantine a fait honneur au football algérien par l'intérimaire d'une prestation tout en finesse, tout en spontanéité. Les puristes ont fait un peu grise mine, ils avaient souhaité une démonstration en règle, bref l'essentiel fut acquis. Didier Gomez et ses hommes ont ciblé la qualification, ils l'obtinrent non sans panache parfois. Le doyen assura par quatre buts, œuvre notamment de (Bezzaz sur penalty, Messadia, Meghni, Vovay), et rassure ensuite par une fin de partie tout spectaculaire. Une manière de prouver ses immenses capacités à jouer à un certain niveau. Les Nigérians à l'exception de leur but égalisateur, réalisé à la 73e minute, furent tout simplement en cette période de jeu baladés d'un bout à l'autre. Optant souvent, faute d'arguments pour l'anti jeu, mais sans résultat au bout du compte. Constantine qui a accueilli cet évènement «africain», a fêté avec beaucoup de fair-play les héros et des hôtes. Fête du football donc qui a réconcilié toute la ville avec elle-même. L'aventure ne fait que commencer, elle peut aller jusqu'au bout de la saison pourvu que le club, aussi cher à ses fans, garde le souci de se remettre en question en permanence et aussi de «fignoler» son football et son style de jeu lesquels ont charmé plus d'un cette soirée spectaculaire vécue ce 19 mars. Car l'esquisse d'une grande formation est déjà donnée... Vu à froid, le match du CSC face aux Nigérians sans être exemple du genre aura été une réelle satisfaction. En d'autres termes, il revient cependant de garder la tête sur les épaules, si on souhaite du côté de Sidi Rached de continuer à goûter aux saveurs de cette aventure africaine.