Les opportunités d'investissements et de partenariat entre l'Algérie et l'Italie ont été abordées à la rencontre d'affaires entre les deux pays, qui se tient aujourd'hui, à Milan. Cette rencontre a connu la participation d'un grand nombre d'opérateurs économiques des deux pays. Selon l'APS, cette rencontre est organisée par le consulat général de l'Algérie à Milan, elle regroupe une centaine d'opérateurs économiques algériens des secteurs public et privé et les représentants d'une cinquantaine d'entreprises italiennes. Pour rappel, la participation de l'Algérie rentre dans le cadre de la mise en œuvre de l'accord de coopération signé en avril dernier à Alger, à l'occasion de la visite du maire de Milan, Juliano Pisapia. A cette occasion, de divers projets sont examinés avec les entreprises italiennes qui exercent sous la tutelle de la mairie de Milan, et ce, dans les domaines de la gestion des déchets ménagers, de la restauration du vieux bâti, de la gestion du transport urbain et de l'entretien des espaces verts. Cette rencontre est une occasion favorable pour les opérateurs économiques des deux pays, appartenant aux secteurs hors hydrocarbures, d'intensifier des projets de partenariat gagnant-gagnant, souligne-t-on. Elle doit aussi permettre d'inciter les hommes d'affaires italiens à s'intéresser davantage au marché algérien qui recèle d'énormes potentialités d'investissements. Par ailleurs, cette rencontre intervient essentiellement afin de renforcer la coopération économique entre les deux pays. Le consulat général de l'Algérie à Milan a expliqué que «pour l'Algérie, la chute drastique des prix des hydrocarbures et son impact néfaste sur les équilibres macroéconomiques du pays ont conduit le gouvernement à s'engager sur d'autres voies pour réduire sa forte dépendance envers ce secteur, si volatile, tout en permettant l'émergence d'une économie diversifiée». S'agissant de l'Italie, la persistance de la crise économique a amené de nombreuses entreprises italiennes à chercher à se développer, voire à se délocaliser à l'international, «ce qui pourrait constituer une opportunité». Dans cette perspective, plusieurs secteurs hors hydrocarbures sont ciblés par le gouvernement algérien comme l'industrie, l'agriculture, la santé, le tourisme, la construction, les travaux publics et l'environnement. Il est à rappeler que le forum d'affaires algéro-italien, tenu en mars 2015 à Milan en présence de 200 opérateurs économiques des deux pays, avait été couronné par la conclusion de cinq protocoles d'accords dans divers secteurs.