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ça n'en finira jamais
Publié dans La Nouvelle République le 28 - 09 - 2016

Dès son arrivée il y a à peine une année à la tête de l'exécutif, le wali Youcef Cherfa s'était engagé à faire de 2016 l'année du logement en termes d'achèvement, de lancement ou d'études de nouveaux programmes dans la wilaya d'Annaba. Objectif apparemment atteint au regard des résultats enregistrés sur le terrain avec un nombre important de logements tous segments confondus attribués ou appelés à l'être. Youcef Cherfa a saisi l'occasion, mardi, de la cérémonie officielle d'attribution de 392 logements aidés à Kalitoussa, commune de Berrahal, pour annoncer la clôture à Annaba du programme AADL 1 et 2 de 2001 et 2002. Ce programme lancé en 2013 porte sur la réalisation et l'attribution de 10.500 logements du même segment. Sur sa lancée, le wali a annoncé qu'à Draâ Erich, 2 500 logements sont déjà achevés dans le cadre d'un programme portant sur 10.600 unités.
Même les réseaux tertiaires sont presque achevés pour permettre aux familles attributaires d'y habiter dès le mois de janvier 2017. Le logement public locatif figure également à l'ordre du jour des activités du wali, notamment à El Bouni où 12000 F.3 ont fait le bonheur d'un même nombre de familles dans le cadre des opérations de résorption de l'habitat précaire. Ils ont été réalisées dans les bidonvilles de Sarouel, Oued Nil, 1er Mai. Hier mercredi, c'était au tour de la commune agropastorale de Tréat de bénéficier de plus de 200 logements sociaux locatifs. Toutes ces opérations ont été précédées par l'éradication des bidonvilles et des marchés informels. Dans les déclarations faites lors d'une conférence de presse improvisée qu'il a animée dans la salle de conférences de l'APW, le wali paraissait être déterminé. Mais en est-il de même au niveau de l'exécution ? Le doute est permis, notamment au vu du trafic de logements à grande échelle qui s'opère. Les principaux acteurs sont des connaisseurs en termes de constitution de faux vrais dossiers de demandeurs de logements. Ils ont pour complices, certains fonctionnaires en poste au niveau des structures chargés des attributions. En termes aussi de bidonvilles censés avoir été éradiqués. Ceux-ci renaissent le lendemain comme par enchantement sur les mêmes lieux avec les mêmes familles et les mêmes occupants. Ces derniers occupent d'abord un espace en érigeant une baraque puis quelques jours après, affirmant avoir été oubliés lors des recasements, ils occupent la voie publique et provoquent des manifestations et des sit-in devant le siège de la wilaya. Par ce moyen, ils arrivent toujours à imposer leur diktat aux autorités locales uniquement préoccupées par les répercussions négatives que peuvent générer pareils mouvements sur leur avenir professionnel. C'est pourquoi, cette tendance à voir réapparaître les bidonvilles éradiqués. C'est le cas actuellement à Sidi Harb, Bouakadia, Sidi Salem, Boukhadra, El Bouni. Pont Blanc, El Mhaffeur, La Caroube, Sidi Aïssa... C'est dire que le marché informel des logements AADL ou sociaux est prospère, très prospère même à Annaba. A 6 millions de dinars l'unité, on peut en acquérir un avec acte notarié. Un peu plus si le logement en question est dans la commune chef-lieu de wilaya. La forêt qui surplombe la cité Sidi Achour juste derrière les bâtiments AADL est devenu le marché le plus important des transactions immobilières illicites (terrains et logements) de la wilaya. Certains courageux arrivés à Annaba depuis quelques années construisent d'abord des baraques. Puis, ayant acquis la certitude qu'ils ne seront pas délogés, ils bâtissent des habitations en dur. Celles-ci feraient mourir d'envie les natifs de Bône attendant patiemment leur tour qui ne viendra jamais pour la plupart. C'est que dans la wilaya de Annaba, il faut être patelin pour bénéficier d'un logement social, AADL ou autre. Prévus pour être réalisés dès 2017, les 27.000 unités de la nouvelle ville de Dra Erich ne suffiront pas à endiguer le flot continuel des nouveaux demandeurs de logements. Le doute est également permis en ce qui concerne l'éradication du marché informel même si, ce mardi, le quartier Mercisse a été rasé et que celui de Souk Elil est prévu pour la semaine prochaine. Eradiqué, le marché informel a repris de plus belle à peine quelques jours après. Comme celui des principales artères du centre-ville et bien d'autres sites où c'est de nouveau l'anarchie. Elle est aggravée par les autoproclamés gardiens de parking. Comble de l'outrage, le racket s'opère sous les balcons des institutions de la République, à l'image de la cour de justice. Dès son arrivée il y a à peine une année à la tête de l'exécutif, le wali Youcef Cherfa s'était engagé à faire de 2016 l'année du logement en termes d'achèvement, de lancement ou d'études de nouveaux programmes dans la wilaya d'Annaba. Objectif apparemment atteint au regard des résultats enregistrés sur le terrain avec un nombre important de logements tous segments confondus attribués ou appelés à l'être. Youcef Cherfa a saisi l'occasion, ce mardi, de la cérémonie officielle d'attribution de 392 logements aidés à Kalitoussa, commune de Berrahal, pour annoncer la clôture à Annaba du programme AADL 1 et 2 de 2001 et 2002. Ce programme lancé en 2013 porte sur la réalisation et l'attribution de 10.500 logements du même segment. Sur sa lancée, le wali a annoncé qu'à Dra Erich, 2500 logements sont déjà achevés dans le cadre d'un programme portant sur 10.600 unités. A ce niveau, même les réseaux tertiaires sont presque achevés pour permettre aux familles attributaires d'y habiter dès le mois de janvier 2017. Le logement public locatif figure également à l'ordre du jour des activités du wali. Notamment à El Bouni où 12000 F.3 ont fait le bonheur d'un même nombre de familles dans le cadre des opérations de résorption de l'habitat précaire. Ils ont été réalisés dans les bidonvilles de Sarouel, Oued Nil, 1er Mai. Hier mercredi, c'était au tour de la commune agropastorale de Tréat de bénéficier de plus de 200 logements sociaux locatifs. Toutes ces opérations ont été précédées par l'éradication des bidonvilles et des marchés informels. Dans les déclarations faites lors d'une conférence de presse improvisée qu'il a animée dans la salle de conférence de l'APW, le wali paraissait être déterminé. Mais en est-il de même au niveau de l'exécution ? Le doute est permis. Notamment au vu du trafic de logements à grande échelle qui s'opère. Les principaux acteurs sont des connaisseurs en termes de constitution de faux vrais dossiers de demandeurs de logements. Ils ont pour complices, certains fonctionnaires en poste au niveau des structures chargés des attributions. En termes aussi de bidonvilles censés avoir été éradiqués. Ceux-ci renaissent le lendemain comme par enchantement sur les mêmes lieux avec les mêmes familles et les mêmes occupants. Ces derniers occupent d'abord un espace en érigeant une baraque puis quelques jours après, affirmant avoir été oubliés lors des recasements, ils occupent la voie publique et provoquent des manifestations et des sit-in devant le siège de la wilaya. Par ce moyen, ils arrivent toujours à imposer leur diktat aux autorités locales uniquement préoccupées par les répercussions négatives que peuvent générer pareils mouvements sur leur avenir professionnel. C'est pourquoi, cette tendance à voir réapparaître les bidonvilles éradiqués. C'est le cas actuellement à Sidi Harb, Bouakadia, Sidi Salem, Boukhadra, El Bouni. Pont Blanc, El Mhaffeur, La Caroube, Sidi Aïssa... C'est dire que le marché informel des logements AADL ou sociaux est prospère, très prospère même à Annaba. A 6 millions DA l'unité, on peut en acquérir un avec acte notarié. Un peu plus si le logement en question est dans la commune chef-lieu de wilaya. La forêt qui surplombe la cité Sidi Achour juste derrière les bâtiments AADL est devenu le marché le plus important des transactions immobilières illicites (terrains et logements) de la wilaya. Certains «courageux» arrivés à Annaba depuis quelques années, construisent d'abord des baraques. Puis, ayant acquis la certitude qu'ils ne seront pas délogés, ils bâtissent des habitations en dur. Celles-ci feraient mourir d'envie les natifs de Bône attendant patiemment leur tour qui ne viendra jamais pour la plupart. C'est que dans la wilaya de Annaba, il faut être patelin pour bénéficier d'un logement social, AADL ou autre. Prévus pour être réalisés dès 2017, les 27.000 unités de la nouvelle ville de Dra Erich ne suffiront pas à endiguer le flot continue des nouveaux demandeurs de logements. Le doute est également permis en ce qui concerne l'éradication du marché informel même si, ce mardi, le quartier Mercisse a été rasée et que celui de Souk Elil est prévu pour la semaine prochaine. Eradiqué, le marché informel a repris de plus belle à peine quelques jours après. Comme celui des principales artères du centre-ville et bien d'autres sites où c'est de nouveau l'anarchie. Elle est aggravée par les autoproclamés gardiens de parking. Comble de l'outrage, le racket s'opère sous les balcons des institutions de la République à l'image de la cour de justice à Annaba.

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