Le Conseil des ministres présidé, mardi, par le chef de l'Etat a approuvé plusieurs projets d'ordre économique. En premier lieu, il s'agit du projet de loi relative au système de métrologie. Ce texte permettra «la modernisation du dispositif national de métrologie, outil important d'une économie régulée de concurrence», a-t-on explique dans le communiqué du Conseil des ministres. En plus, ce projet fournit la mise en place des méthodes, instruments et équipements de mesurage unifiés et conformes au système international de métrologie, de sorte à garantir également leurs validations à l'étranger au bénéfice des produits locaux exportés. Le texte compte instituer un Conseil national chargé de définir et de coordonner la politique nationale de métrologie et de sa coordination. En second lieu, l'avant-projet de loi modifiant et complétant le Code des douanes a été approuvé. Il s'agit de nouvelles facilitations pour les opérations d'exportation hors hydrocarbures. En troisième lieu, un projet de loi portant règlement budgétaire pour l'exercice 2014 a été approuvé. Ce texte expose les résultats de la mise en œuvre du budget voté par le Parlement pour 2014, et pour lequel il a été enregistré, en clôture, 3 890 milliards DA de recettes collectées, 7 656 milliards DA de dépenses réalisées, et un déficit de 3 396 milliards DA, a-t-on précisé dans le même document. Le Conseil des ministres a, notamment, approuvé une réévaluation de l'autorisation de programme relative à la réalisation d'une galerie de liaison dans le projet de transfert d'eau du barrage d'Erraguene à Jijel vers la plaine sétifienne. Cette opération fait partie d'un système de transfert d'eau du barrage d'Erraguene, qui déverse à la mer, vers le barrage de Tabellout (wilaya de Jijel), puis le barrage de Draa Ediss (wilaya de Sétif) pour l'alimentation en eau potable à travers 15 communes, et l'irrigation de 20 000 hectares dans la plaine d'El-Eulma, précise le communiqué. Enfin, un décret présidentiel autorisant la participation de l'Algérie à l'augmentation du capital de l'Institution islamique mondiale pour le développement du secteur privé a été adopté par le Conseil des ministres. Cette institution, qui est une filiale de la Banque islamique de développement (BID), œuvre au soutien du développement économique des pays membres à travers l'octroi de financements à des projets du secteur privé en accord avec les prescriptions de la charia, précise le même communiqué. Ainsi, l'Algérie prendra part à cette opération pour un montant de 6,17 millions de dollars libérables par tranches étalées sur 4 années. Il faut savoir que l'Algérie est le 13e actionnaire parmi les 53 Etats membres de l'Institution islamique pour le développement du secteur privé qui a décidé une augmentation de son capital.