Le président gabonais Ali Bongo a rassuré le président de la Confédération africaine de football (CAF) Issa Hayatou sur l'avancement des différents chantiers dans les quatre villes qui vont abriter la Coupe d'Afrique des nations (14 janvier-5 février 2017), indique un communiqué de la présidence du Gabon après la rencontre des responsables mardi. «Le président de la CAF a réitéré son soutien au chef de l'Etat et confirmé la tenue de la CAN-2017 en terre gabonaise», assure la même source. Des doutes persistaient encore au sujet du maintien de la CAN au Gabon en raison de la situation politique instable dans ce pays, et aussi du retard accusé dans la livraison des infrastructures sportives et hôtelières concernées par la compétition. La CAF avait refusé auparavant de «décaler de quelques jours» les dates du tournoi du tournoi (14 janvier-5 février), un délai de grâce dont le Gabon aurait eu besoin après les troubles post-électoraux (émeutes, morts, blessés...). L'instance continentale a même «disqualifié» le stade omnisport Omar-Bongo qui devait accueillir en plein centre de Libreville le match inaugural le 14 janvier et la finale le 5 février. Le président de la CAF avait expliqué que «pendant les événements (post-électoraux), les gens chargés des travaux ont un peu déserté le stade». L'ouverture et la finale auront donc lieu au stade de l'Amitié à Angondgé en banlieue de Libreville (40 000 personnes) qui accueille également le tirage au sort mercredi. La CAN aura lieu dans quatre villes : Libreville, Oyem au nord près du Cameroun, Franceville au sud et Port-Gentil. Seize pays, dont l'Algérie, sont qualifiés pour l'épreuve. C'est la Côte d'Ivoire qui détient le trophée de la précédente édition déroulée en Guinée équatoriale.