La sélection nationale de football a complètement raté ses débuts à la 31e Coupe d'Afrique des nations CAN-2017 au Gabon (14 janvier-5 février) en concédant le match nul face à une surprenante équipe du Zimbabwe (2-2) au moment où le choix de joueurs du coach national Georges Leekens ont été remis en cause par les observateurs. Comme il fallait s'y attendre, Georges Leekens a choisi de commencer le tournoi avec le onze auquel tout le monde s'attendait. Deux joueurs ont signé leur première titularisation face aux «Warriors» : les défenseurs Ramy Bensebaini et Mokhtar Belkhiter. Si Bensebaini a pu tirer son épingle du jeu en sortant un match presque parfait dans l'axe central, les choses n'ont pas bien marché pour le latéral droit Belkhiter, remplacé au bout d'une mi-temps et tenu responsable des deux buts inscrits par le Zimbabwe. L'ancien joueur du MCE Eulma (Ligue 2/Algérie) n'a rien montré durant les 45 minutes passées sur le terrain, bien au contraire, il aura été l'ombre de lui-même. La rentrée de l'expérimenté Rabie Meftah en seconde période a pu équilibrer le flanc droit de la défense algérienne et se positionne idéalement pour tenir sa place dans le onze jeudi lors du match décisif face à la Tunisie, battue par le Sénégal (2-0). La titularisation de Belkhiter s'est avérée finalement un mauvais choix du Leekens, appelé à revoir ses cartes en vue des deux prochains matchs. Selon certains spécialistes présents dimanche au stade de Franceville, l'absence des deux cadors Carl Medjani et Sofiane Feghouli de cette CAN s'est faite lourdement ressentir, eux qui pouvaient donner, grâce à leur expérience, plus de stabilité à une équipe qui a raté sa première sortie.