Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a appelé dimanche à la mobilisation des volontés en vue «d'une sortie de la dépendance excessive aux hydrocarbures, quand bien même ces dernières sont une bénédiction pour notre pays.» Dans un message à l'occasion de la Journée du savoir (Youm El Ilm), célébrée le 16 avril, lu en son nom par le conseiller à la présidence de la République, Mohamed Ali Boughazi lors d'une cérémonie organisée à l'Opéra d'Alger, le Président Bouteflika a estimé que «nous gagnerons à mettre à profit la vision réformatrice de notre auguste Cheikh Abdelhamid Ben Badis qui a permis à nos aînés de libérer l'Algérie, pour mobiliser les volontés en vue d'une sortie de la dépendance excessive aux hydrocarbures, quand bien même ces dernières sont une bénédiction pour notre pays». Relevant que l'Algérie traverse une conjoncture financière difficile du fait de la chute des prix du pétrole sur les marchés internationaux, le Président Bouteflika a appelé le peuple algérien à «veiller au quotidien à corriger et à perfectionner les rapports sociaux, car le développement est inéluctablement porteur d'enjeux et de défis». «Faisons de cette journée de célébration du Savoir, un nouveau départ pour la concrétisation de nos programmes de réforme dans les domaines de l'économie, de la gouvernance et de la gestion des affaires de notre pays», a conclu le Chef de l'Etat. Il faut savoir qu'à l'occasion de cette journée nationale du Savoir, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a décerné des médailles de l'ordre de mérite national au rang de «Athir» et «Achir» à des hommes de lettres, de l'art, des chercheurs et des académiciens, selon des décrets présidentiels publiés dans le Journal officiel n° 20. En effet, selon le décret présidentiel du 28 mars 2017, portant attribution de la médaille de l'ordre du mérite national au rang de «Athir» à titre posthume, le président Bouteflika a décerné cette médaille à M. Boualem Bessaïah, homme de lettres et écrivain. Le président Bouteflika a décerné, également, la médaille de l'ordre du mérite national, au rang de «Achir», à titre posthume, selon un autre décret présidentiel, à MM. Abderrahmane Hadj Salah, académicien et chercheur linguistique, Abou Laid Doudou, écrivain, traducteur et académicien, Nabhani Kribaâ, philosophe et penseur, Cheikh Bouamrane, philosophe, penseur et académicien, Mouloud Mammeri, penseur, écrivain et anthropologue, Chaâbane Ouahioune, écrivain et romancier, Djamel Amrani, poète, Brahim Beladjrab, artiste et chercheur en patrimoine, Amar Aït Zaï (Amar Ezzahi), artiste populaire, Tayssir Akla, musicien et artiste, Ahmed Ben Bouzid (Cheikh Attalah), artiste et homme de théâtre, Mohamed Salim Riad, réalisateur cinématographique, Hadj Rahim, réalisateur cinématographique et à Mmes Yamina Mechakra, écrivain et chercheur universitaire et Baya Mahieddine (Fatma Hadda), artiste peintre. Le chef de l'Etat a aussi décerné la médaille de l'ordre du mérite national au rang de «Achir» à MM. El Cheikh Saïd Kaabache, savant et exégète du Saint Coran, Abdelmadjid Meskoud, artiste, Houari Blaoui, artiste, Akli Yahiatene, artiste, Mounir Bouchenaki, expert en archéologie, Lounis Aït Menguelat, poète et artiste, Mohamed Lamari, artiste, Larbi Dahou, écrivain et poète, Mohamed Salah Sedik, écrivain, Choukri Mesli, artiste plasticien, Nacerddine Saïdouni, historien, Mohamed Abou El Kacem Khemar, poète et Fadhel Noubli, musicien ainsi que Mmes Hasna El Bacharia, artiste et Djouher Amuis Ouksel, écrivain et éducatrice. Ce décernement intervient conformément à la Constitution notamment ses articles 91 (6 et 10) et 143 (alinéa 1er), à la loi n° 84-02 du 2 janvier 1984 portant création de l'ordre du mérite national et au décret n° 84-87 du 21 avril 1984 modifié et complété portant organisation et fonctionnement du Conseil de l'ordre du mérite national.