Le mois du patrimoine culturel célébré annuellement entre le 18 avril et le 18 mai a été lancé mardi à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou sous le signe de la commémoration du 37e anniversaire du Printemps amazigh. Considérant le patrimoine comme un élément indissociable des efforts de recherche pour le développement de la langue amazigh, la Direction de la culture a choisi d'inclure la célébration de ce mois dans les festivités initiées à l'occasion du 37e anniversaire des évènements du 20 avril 1980, a souligné la directrice, Nabila Goumeziane. Selon elle, Le concept patrimoine «ne se limite pas au seul patrimoine matériel, mais comprend aussi le patrimoine immatériel et naturel qui vise à mettre en valeur les arts populaires et les traditions locales». Et c'est dans cette optique que l'ouverture de ce mois entre dans le cadre de la commémoration du 37e anniversaire du Printemps amazigh. «Cet évènement (le Printemps berbère) constitue un moment important dans l'histoire contemporaine de l'Algérie et un repère pour notre mémoire collective nationale, d'où notre volonté de le célébrer dans le cadre d'une vue globale qui prendra en compte les différents aspects de l'identité amazigh, notamment le patrimoine matériel et immatériel», a-t-elle estimé. C'est dans ce contexte également que la première conférence, programmée à l'occasion de ce mois, a été réservée aux inscriptions et aux stèles libyques découvertes en Algérie. La conférencière, Dahmani Samia, enseignante à l'Université Mouloud Mammeri, a donné le chiffre de 80 stèles libyques découvertes à travers tout le territoire national.