Intervenant lors de la réunion des cadres du secteur de l'environnement et des énergies renouvelables, et présence des cadres de son secteur, de parlementaires et des représentants de la société civile, la ministre de l'Environnement et des énergies renouvelables, Mme Fatma Zohra Zerouati a indiqué que des mesures fiscales sont prévues dans l'avant-projet de loi de finances 2018 pour renforcer la lutte contre la pollution provenant des déchets ménagers et industriels. Tout en penchant, en outre sur les problèmes qui se posent au niveau de la gestion des déchets, révélant que le maillon faible résidait, entre autres, dans la non-collecte par les communes de la totalité de la fiscalité liée à la gestion des déchets. Elle a tout de même précisé que ce dysfonctionnement de recouvrement fiscal par les collectivités locales affectait la qualité de leur gestion des déchets. Dans ce cadre, elle a avancé qu'il y aurait du nouveau dans l'avant-projet de loi de finances 2018 à travers des dispositions élaborées en consultation avec tous les secteurs concernés, en soulignant que le principe du «pollueur-payeur» sera consacré à travers ce texte. La ministre a fait savoir qu'une évaluation de son secteur avait été élaborée récemment, qui sera suivie par un programme lequel portera, selon elle, sur la prise en charge des organismes relevant du ministère de l'Environnement et des énergies renouvelables, qui sont considérés comme des outils techniques chargés de l'application de la politique environnementale retenue. A propos de la gestion des déchets ménagers, Mme Zerouati a évoqué l'élaboration et l'exécution du programme national pour la gestion des déchets ménagers et assimilés ainsi que le plan d'action de gestion des déchets spéciaux. D'autre part, la ministre a fait part, à travers les constats effectués au quotidien par la société civile et les pouvoirs public locaux, d'insuffisances regrettables concernant la prise en charge de certaines thématiques environnementales étroitement liées au cadre de vie du citoyen, et ce, par rapport à la gestion des déchets ménagers et assimilés. S'agissant du volet relatif aux énergies renouvelables, la ministre a, par ailleurs, affirmé qu'il s'agissait d'un défi majeur pour le pays, ouvrant de nouveaux champs d'intervention et de mise en œuvre et porteurs de dynamiques prometteuses que son département ministériel va conduire. Dans ce sens, elle a rappelé que le nouveau modèle de relance économique faisait référence à des approches nouvelles dans ce domaine, à savoir la gestion des grands écosystèmes, le développement de l'économie verte intégrant l'économie circulaire et constituant un levier de relance économique grâce au gisement des filières économiques de valorisation et de recyclage et constituant un terreau fertile pour les partenariats publics-privés.