Le président du Mouvement des entreprises de France (Medef), Pierre Gattaz, a indiqué, avant-hier vendredi que l'organisation patronale qu'il représente travaille main dans la main avec les entreprises algériennes. «Nous travaillons main dans la main avec nos partenaires locaux, avec les entreprises algériennes et en bonne intelligence avec les gouvernements français et algérien depuis la création de MEDEF International il y a 30 ans», a-t-il dit. Les jeunes entrepreneurs algériens, a déclaré le patron des patrons français, dans une interview publiée, avant-hier vendredi, par le site de l'agence Ecofin qui couvre, au quotidien, l'actualité africaine, font preuve de vrais atouts. «Les jeunes entrepreneurs algériens font preuve des vrais atouts et j'ai de très bons liens avec certains chefs d'entreprises d'Algérie», a relevé M.Gattaz. Pour le président du Medef, tout renforcement de la relation économique bilatérale est une excellente nouvelle pour les entreprises des deux pays. «Notre volonté au Medef, que ce soit en matière de business ou d'actions pour la jeunesse, est de délivrer du concret avec nos homologues algériens», a-t-il dit. Le Medef, a encore souligné le patron des patrons français, porte un intérêt, croissant, au secteur privé africain avec lequel il souhaite établir un nouveau rapport de partenariat. Considérant, dans ce contexte, que l'ouverture prochaine de la Transsaharienne qui reliera Alger à Lagos en traversant le Sahel est un axe, important, qui contribuera au désenclavement de la sous-région. «Les entreprises françaises regardent avec attention ces projets qui permettront de relier les grandes capitales du Sahel», a-t-il indiqué encore, évoquant, la nécessité de réfléchir à une coopération économique et financière et à de nouveaux modes de développement de filières. Soulignant, au passage, le travail du Medef international avec la Banque mondiale sur des programmes d'Appui à la diversification des économies du continent, qui ont pour objectif de développer les chaînes de valeur en se basant sur des partenariats entre entreprises locales et étrangères. M Gattaz a, à ce sujet, évoqué le G5 Sahel, dont l'objet est politique, qui est, a-t-il estimé, est un préalable très positif qui nécessite, désormais, de réfléchir à une coopération économique et financière et à de nouveaux modes de développement de filières. «Le MEDEF, avec MEDEF International et les entreprises françaises, est prêt à travailler sur ce sujet que nous connaissons bien. Il n'y aura de vraie stabilité que lorsque les activités économiques créatrices d'emplois apporteront plus de prospérité aux populations multi-ethniques de cette région», a-t-il dit.