La sélection algérienne de volley-ball (messieurs) devra passer par le tournoi qualificatif de la Zone Une, prévu à Tunis du 20 au 23 septembre, pour espérer disputer la phase finale du prochain Championnat d'Afrique programmé en Egypte et qui permettra aux trois premiers d'être présents au Mondial-2018, a-t-on appris jeudi auprès de la Direction technique nationale (DTN). «Cette année, la Confédération africaine de volley-ball (CAVB) a mis en place un nouveau système de qualification à la phase finale du Championnat d'Afrique des nations-2017, à travers l'organisation de tournois de qualification zonaux, afin de garantir la participation d'un maximum de pays et rehausser le niveau», a déclaré à l'APS, le DTN de la Fédération algérienne de volley-ball (FAVB), Réda Bouzid. Le tournoi de Tunis regroupera l'Algérie, le Maroc et la Libye pour un seul ticket à la phase finale du Championnat d'Afrique d'Egypte, prévue du 20 au 30 octobre prochain, alors que la Tunisie est qualifiée d'office grâce à son classement international, de même que l'Egypte (pays hôte et tenant du titre) et le Cameroun. «Nous pensons que c'est mieux ainsi, car ce système permet de réunir les meilleures sélections en phase finale du Championnat d'Afrique et de facto, élever le niveau technique de la compétition, mais il y a aussi l'enjeu des trois places qualificatives au prochain Mondial de la catégorie, prévu du 10 au 30 septembre 2018 en Italie et en Bulgarie, ce qui a été décidé par l'instance internationale, sur proposition de la CAVB», selon le technicien. L'Algérie, qui se prépare à la joute tunisienne, a achevé un 6è stage à la salle omnisports de Bou Ismaïl (Tipasa) qui s'est déroulé, comme les précédents, dans des conditions pas «réellement adéquates» pour préparer d'importants échéances, selon le staff technique dirigé par l'entraîneur en chef Mouloud Ikhedji, mais qui s'efforce, avec son groupe, à améliorer les choses, au fur et à mesure». «On vient de terminer un autre regroupement. On a opté pour des stages continus de dix jours, puis on libère les joueurs pendant trois jours». «C'est vrai qu'on travaille dans des conditions pas vraiment commodes pour pouvoir mettre en place une équipe compétitive, mais on est devant la réalité des choses et on fait avec car on n'a pas le choix. L'idéal pour nous est de pouvoir travailler dans une infrastructure qui répond aux normes, par exemple située à proximité du lieu d'hébergement pour éviter la perte de temps dans les déplacements, et aussi qu'elle soit dotée de deux terrains au moins et de moyens de récupération, soit deux paramètres importants qui facilitent le travail et des joueurs et du staff technique», a indiqué l'entraîneur national Ikhedji. Néanmoins, cette situation n'a pas empêché le groupe de travailler en bi-quotidien afin d'améliorer l'aspect physique et permettre ainsi progressivement aux joueurs d'avoir une forme «convenable au rôle à interpréter lors des matchs qui seront intenses».