La sélection nationale de football a disputé samedi à Lusaka face à la Zambie (défaite 3-1) son troisième match des qualifications de la Coupe du monde 2018 avec sur le banc un troisième sélectionneur, depuis l'entame de la campagne qualificative en octobre 2016, confirmant l'instabilité chronique qui a fini par avoir raison d'une équipe pratiquement éliminée de la course pour le Mondial russe. L'Espagnol Lucas Alcaraz n'a pas fait mieux que ses deux prédécesseurs : le Serbe Milovan Rajevac et le Belge Georges Leekens, en concédant une défaite face à la Zambie qui anéanti les derniers espoirs de se relancer en vue d'une troisième qualification de rang à la Coupe du monde. L'Algérie avait entamé les qualifications sous la houlette du Serbe Milovan Rajevac, parti à l'issue du match nul concédé au stade de Blida face au Cameroun (1-1). Une contre-performance qui avait poussé l'ancien président de la fédération algérienne (FAF) Mohamed Raouraoua à «sacrifier» l'ex-coach du Ghana. Quelques jours plus tard, la FAF a jeté son dévolu sur le Belge Georges Leekens qui allait diriger en novembre 2016 les Verts en déplacement face au Nigeria au stade d'Uyo avec au final une défaite (3-1) lors de la 2e journée, un revers qui avait sérieusement compromis les chances des Verts avant le match de Lusaka. Avec trois entraîneurs, aux tempéraments différents, l'équipe nationale ne pouvait jamais prétendre à de bons résultats dans ces qualifications, alors que le Nigeria avec trois succès en autant de matchs est en train de survoler le groupe B sous la houlette du Franco-allemand Gernot Rohr, désigné il y a une année à la tête des «Super Eagles». Ainsi, l'instabilité chronique au niveau de l'encadrement technique national s'est avérée fatale pour l'équipe nationale qui devra désormais se tourner vers d'autres objectifs avec ou sans Alcaraz, déjà sous pression et qui est appelé à revoir sa copie s'il ne veut pas connaître le même sort que ses prédécesseurs.